Malgré la signature du décret par le Président de la République du décret fixant les modalités d’application du statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale, en conseil des Ministres du 19 janvier 2018, le collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, composé de: le syndicat libre et démocratique de l’enseignement fondamental (Sydef), le syndicat national de l’éducation de base (Syneb), le syndicat national des travailleurs de l’enseignement catholique (Syntec), le syndicat national des enseignants de secondaire de l’Etat et des collectivités (Synesec), le syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités (Synefct), la fédération nationale de l’éducation de la recherche et de la culture (Fenarec), a décidé de maintenir son mot d’ordre de grève de cessation de travail. Pourquoi la grève continue malgré les « efforts » du gouvernement. Les responsables du Collectif évoquent plusieurs raisons.
Pour les responsables du Collectif, le document physique du décret adopté en conseil des Ministres n’est pas disponible (c’est ce lundi 22 Janvier 2018 que démarrera la procédure des visas avant d’aboutir à sa signature l’on ne sait pas pour quand). De leur point de vue ensuite, l’arrêté de transposition de la nouvelle grille indiciaire n’est pas finalisé. Selon eux, les arrêtés d’avancement des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales au titre de l’année 2018 ne sont pas disponibles conformément à la date indiquée. De plus, disent-ils, la réponse donnée à la question des syndicats sur l’application de la nouvelle grille sur les salaires du mois de Février 2018 (Conformément à l’engagement du Ministre de l’Éducation Nationale) n’est pas rassurante.
De l’avis des grévistes, appuie Douty Coulibaly, le secrétaire aux Relations Extérieures de la FENAREC, non moins membre de la Synergie des Syndicats de l’éducation, signataires du 15 Octobre 2016, le gouvernement impose aux syndicats un choix entre les deux options suivantes: Primo, la rétroactivité de la loi portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale , à compter du 02 Mai 2017 (date de signature du protocole d’accord) -c’est à dire avec un rappel différentiel de huit (8) mois sur l’ancienne situation pour l’ensemble des enseignants , contrairement à la date du 1er Janvier 2017 (Engagement du Ministre de l’Éducation Nationale ). «Dans ce cas, tous les enseignants de la catégorie B2 qui bénéficient d’avancement d’échelons (fonctionnaires d’état et des collectivités territoriales) à la classe 2 échelon 1 (Indice 392 ancienne grille soit indice 425 de la nouvelle grille) sont rétrogradés à la classe 3 échelon 7 (Indice 375 de la nouvelle grille)», déclare Douty.
Secundo, la non rétroactivité de la loi -c’est à dire sans aucun rappel (pour l’ensemble des enseignants) avec effet Janvier 2018. Dans ce cas les fonctionnaires d’état et des collectivités territoriales) de la classe 3 échelon 6 (indice 365 de l’ancienne grille) gardent le bénéfice de l’avancement à la classe 2 échelon 1 (indice 425 de la nouvelle grille). La partie gouvernementale, en marge de ces réalités, indique Douty Coulibaly, secrétaire aux Relations Extérieures de la FENAREC, demande aux syndicats une suspension du mot d’ordre. «Les syndicats signataires ont maintenu le mot d’ordre en attendant de travailler avec leurs experts sur ces options pour un choix éclairé aux bénéfices des militants», conclu-t-il.
Hadama B. Fofana
Enfin, voilà quelqu’un traite un vrai problème national. Rappelons les enseignants à l’ordre.
Les sans soucis d’enseignants et de syndicalistes hypothèquent l’avenir de la Nation. Il serait indispensable de mettre à la retraite tous ceux qui sont impliqués, les maximalistes. Si on est pas satisfait des conditions offertes on peut démissionner. La rue est remplie de jeune chômeurs diplômés.
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