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L’amphi de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs (ENI) a refusé du monde hier matin où le syndicat des contractuels de l’enseignement fondamental (Sycef) organisait une assemblée général d’information
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D’entrée de jeu le secrétaire général du bureau exécutif national du Sycef, Soumana Kalapo a énuméré les points de revendications que son syndicat a déposé sur la table du gofernement. Il s’agit entre autre de la levée des obstacle juridiques qui empêchent les contractuels d’accéder à des postes de responsabilité et à des études qualifiantes, l’alignement des salaires des enseignants contractuels sur ceux de leurs collègues fonctionnaires, la mise à jour des reclassements sur l’ensemble du territoire, la poursuite du processus de hiérarchisation, la reprise des contrats de certains enseignants contractuels de la région de Kayes abusivement mis à la catégorie C au lieu de la B, la prise de dispositions pour éviter les retards de salaires des nouvelles recrues, le redéploiement au secondaire des titulaires de diplôme de l’enseignement supérieur qui sont employés au fondamental et l’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique. Et Soumana Kalapo d’informer ses nombreux militants que depuis le 21 novembre dernier une lettre a été adressée au ministre de tutelle.
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Par ailleurs, le syndicaleux en chef a abordé le point relatif au positionnement du Sycef dans le paysage syndical de notre pays. Selon lui, le Sycef est membre de la fédération nationale de l’éducation (FEN) qui est, elle même, affiliée à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM). Soumana Kalapo a profité de cette assemblée générale pour remercier les militants pour leur participation à la grève de 72 heures de la CSTM qui a eu lieu la semaine dernière. Il a enfin expliqué la nature des rapports du Sycef avec d’autres syndicats comme le SNEC avant de donner la parole aux militants. Ces derniers ont réaffirmé leur soutien au bureau exécutif dans son combat et ont formulé des contributions.
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Massa Sidibé
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