A l’instar de toutes les autres structures universitaires du pays, l’Ecole Nationale d’Ingénieurs n’a pas été épargnée par les répercussions négatives de la grève déclenchée par le syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP). La tenue du concours d’entrée à ladite école, prévue pour le début du mois d’octobre, a été reportée sine die. Lequel chamboulement risque certainement de décaler l’ensemble du calendrier universitaire initialement programmé par la direction.
L’année académique 2011-2012 a été définitivement bouclée depuis le 7 août dernier à l’école nationale d’ingénieurs. Juste après, l’administration avait prise toutes les dispositions nécessaires pour l’organisation du concours d’entrée à l’ENI ABT afin, bien entendu, de démarrer le plus rapidement possible avec l’année universitaire 2012-2013. Notons que ledit concours concerne les bacheliers (SET, MTI, MTG) et les titulaires du Brevet de Technicien 2 (BT 2) de l’année en cours. Le Directeur général de l’école, M. Mamadou Sanata Diarra, nous a confirmé les dispositions qui avaient été prises pour l’effectivité des activités pédagogiques. « Nous avons accordé 45 jours aux étudiants pour le dépôt de leurs dossiers. Après cela, nous avons fait le dépouillement et avions même affiché la liste des étudiants retenus. Le concours avait été prévu pour le 1er et le 2 octobre dernier. Nous avions fait numéroter les bancs, les sujets avaient été choisis, les surveillants aussi. Bref, tout était prêt pour la bonne tenue du concours. Mais la décision du SNESUP à tout paralyser. Car il a été question de cessation de toute activité pédagogique jusqu’à nouvel ordre », nous a confié le Directeur de l’ENI. C’est donc dire que n’eût été cette interruption, due à la grève des enseignants, le concours d’entrée aurait été effectif et les résultats publiés. En ce qui concerne les dispositions prises par son administration pour mesurer les répercussions de cette crise, le Directeur de l’école nous a fait savoir qu’ils sont depuis un certain temps en pourparlers avec les syndicats pour au moins permettre la tenue du concours. Pour terminer, il a lancé un vibrant appel aux autorités universitaires afin qu’elles entreprennent les démarches en faveur de la reprise très prochaine des activités.
IDRISSA KANTAO