En réaction à l’exclusion de ses militants à la surveillance du Bac dans la région de Koulikoro : La Coses observe un arrêt de travail dans les terminales

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A peine démarré le 3 octobre sur toute l’étendue du territoire national, l’année scolaire 2011- 2012 enregistre déjà sa première perturbation à Koulikoro, une région située à 60 km de la capitale.

En effet, depuis le lundi 17 octobre, la Coordination des syndicats de l’enseignement secondaire (Coses), cellule de Koulikoro, observe un arrêt de travail au niveau des classes de terminales dans tous les établissements publics (lycées) de la région, cela pour protester contre la note de service N°11-046/AE Koulikoro portant rectificatif de la décision N°11-0444/GRKK du 15 mai relative à la surveillance du baccalauréat 2011 dans l’Académie d’enseignement de Koulikoro et la décision N°11-0537/GRKK- CAB du 10 juin 2011 entérinant ladite note de service.

Ainsi, selon nos sources, après la décision N°11-0444/GRKK précitée relative à la surveillance du Bac 2011, le directeur de l’Académie aurait pris la note de service citée plus haut pour rayer de la liste les noms de tous les professeurs ayant obéi aux mots d’ordre de leur syndicat au cours de l’année scolaire écoulée.

C’est contre cet acte injuste et abusif du directeur d’Académie d’enseignement de Koulikoro (DAE) et entériné par les autorités régionales que le bureau syndical de la Coses, selon les mêmes sources, compte protester.

Pour les responsables syndicaux, cette pratique d’une autre époque n’est ni plus ni moins qu’une atteinte à la liberté syndicale. Elle constitue une violation grave de la constitution du Mali, des textes et conventions sur les droits des travailleurs et de la liberté syndicale.

Par cette décision de suspension des cours dans les classes de terminales, le syndicat veut se faire entendre que jamais il ne tolérait un tel acte à l’encontre de ses militants, car la liberté syndicale est un droit reconnu par notre constitution.

Le moins que l’on puisse dire est que l’année scolaire démarre mal à Koulikoro. Il faudrait que les différents acteurs concernés se ressaisissent et se retrouvent pour trouver rapidement une solution consensuelle avant qu’elle ne s’empire et ne prenne de l’ampleur.

L’école malienne a trop souffert, nous devons prendre conscience de cela et penser sérieusement à l’avenir de nos enfants.

 

Daouda DOUMBIA

 

 


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