Le Ministre de l’Education nationale Barthélémy Togo figure en bonne place aux côtés de ceux qui ont la latitude de sortir le Mali du cycle infernal d’une société sans école. C’est sur lui en effet, que le Premier Ministre a jeté son dévolu pour tenir les rênes d’un département qui souffre autant de la mauvaise foi des uns et des autres et de tous les péchés capitaux. C’est lui encore qui a succédé à sa collègue Jacqueline Nana à la tête de ce département au mois de Janvier dernier. Succession à l’époque prévisible à cause des fuites massives de sujets aux examens nationaux de la même année.
Togo et son challenge
Selon des cadres proches du dossier, le taux de réussite au DEF (Diplôme d’études Fondamental) de l’année scolaire 2014-2015 fixé à 34% est rendu possible grâce à la rigueur et à l’implication de tous acteurs du monde scolaire à savoir : administrateurs scolaires, enseignants et parents d’élèves.
D’abord, la corruption est le cancer qui ronge nos centres d’apprentissage. Le Ministre Barthélémy Togo a-t-il pris conscience du danger national qui n’est autre que la fuite massive des sujets au DEF 2013-2014 en prenant le taureau par les cornes? Il a mis les bouchées doubles pour certainement circonscrire les dégâts. Car avec les nouvelles technologies, il n’y a pas 100% de réussite.
Ensuite le Ministre Barthélémy a fait appel tout au long de l’année aux parents d’élèves pour qu’ils s’assument. La démission n’est pas la solution, car les enfants doivent être suivis à domicile pour qu’ils soient dès demain redevables à leurs familles et à leur patrie. C’était le message essentiel.
Enfin la pléthore des effectifs, le faible recrutement des enseignants, l’insuffisance des salles de classes, la création anarchique de certaines écoles avec quelles races de professeurs sont autant de problèmes qui continent d’interpeller toutes consciences éprises de la vie de la nation.
Le challenge pour le gagner, le Ministre Togo a de beaux jours de lui. Il doit vaille que vaille se mettre dans un parcours de combattant et livrer une guerre sans merci à tous ceux qui s’inscrivent dans la logique du suicide intellectuel. Car l’école est et doit rester un haut lieu d’apprentissage et de formation de l’homme dans toutes ses dimensions.
Sékou THERA (stagiaire)
Le ministre doit partir
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