Élèves, étudiants et stagiaires maliens en Algérie : Une galère sans précédant

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Les élèves, étudiants et stagiaires maliens en Algérie  traversent actuellement des difficultés très graves.   Nous sommes confrontés à des problèmes de tout genre ; d’ordre social, économique, etc.…

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Les étudiants une fois en Algérie, c’est la jungle.  Une fois que nous avons des problèmes nos autorités diplomatiques tardent à intervenir cela entraîne la gravité de ces problèmes et souvent ils n’interviennent même pas.

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A l’ambassade c’est pire, on n’est pas reçu à bras ouvert.

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Souvent nous quittons  à des centaines de kilomètres  pour aller résoudre nos problèmes ; et si nous arrivons le matin de bon heure les policiers nous empêchent d’accéder dans les locaux de l’ambassade. Ces policiers se justifient en disant que c’est l’ordre de nos diplomates. Pour  percevoir nos bourses, on est confronté à toutes sortes de problèmes.

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Le système éducatif Algérien nous permet d’effectuer des transferts afin de choisir ce qu’on  veut faire dans l’avenir ; Mais nos diplomates refusent de nous aider dans ce sens.

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A titre l’exemple, on a vu des étudiants de la SH orientés en biologie et pire ceux de la  LL en math informatique.

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Etant devant cette désillusion, ces étudiants ont été aidés par les autorités Algériennes sans l’intervention de nos autorités ; et après cela l’ambassade coupe leur     bourse soit disant qu’ils ont effectué des transferts illégaux.  L’Algérie accorde souvent la continuité en cycle long aux étudiants inscrits en cycle court mais Bamako refuse et c’est eux qui disent que «l’éducation n’a pas de prix».  Il n’y a  pas  les moyens nécessaires pour l’accueil  des nouveaux étudiants. Ils dorment sur des cartons à la gare routière.

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Nos bourses et nos billets sont toujours en retard.

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Actuellement, il y a  de ces étudiants dont on a coupé la bourse, pire encore, on refuse de leur donner le titre de bagages pour rentrer.

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Pendant les vacances nous sommes à nos propres charges et les allocations de vacances viennent trouver que ces vacances sont déjà finies.

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Souvent, devant ces difficultés, on  nous dit que c’est la faute à A1ger ; on ne s’est plus quoi faire. Désormais, nous allons employer la force pour résoudre nos problèmes. 

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Le bureau coordinateur

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Après une consultation minutieuse de l’ensemble des élèves, étudiants et stagiaires maliens en Algérie, le bureau du coordinateur de l’SAEESMA demande aux hautes autorités de l’Etat malien de prendre des dispositions et prêter attention aux points de revendications et doléances suivantes :

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Plate-forme revendicative et doléances

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1 – Cas social :

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· Prise en charges par l’état des cas de maladies graves sans aboutir à l’évacuation de la personne concernée au Mali.

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· Prise en charge par l’état des cas de préjéduces sur tout élève, étudiant ou stagiaire malien en Algérie après attestation des autorités compétentes.

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· Prise en charges par l’état de 75 % des frais de passeport des nouveaux élèves, étudiants ou stagiaires et 50 % pour les élèves, étudiants et stagiaires déjà inscrits en Algérie.

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· Apport de soutien par l’état dans les problèmes entre les élèves, étudiants  stagiaires et les autorités Algériennes (problèmes juridiques, problème  scolaires, etc.)

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· La  mise à notre disposition d’un foyer à  Alger pour l’ensemble des élèves, étudiants et stagiaires maliens en Algérie pour faciliter le rapprochement et palier au problème d’hébergement à Alger.

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· La mise à notre  disposition d’un siège à Alger.

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· Que l’Etat mette les moyens nécessaires pour le bon fonctionnement de l’AEESMA.

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2 – les billets :

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*  possibilité  d’obtention d’un billet de condoléances par PTA pour l’étudiant ayant perdu un parent ascendant ; ceci dans le but de lui permettre de se rendre d’urgence  en famille sans être confronté à un quelconque problème.

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· l’obtention de billets de vacance et de MCO en début du mois de juin.

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3 – Les frais de mémoires

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· Perception des frais de mémoire à partir d’Alger au lieu de Bamako, vu le coût élevé de l’élaboration d’un mémoire de fin d’études.

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4 – Ouverture du compte bancaire

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* pour tout élève, étudiant et stagiaire afin de lui permettre de prendre sa bourse sur place ou que l’état prenne en charges les frais de transport. Car certaines élèves, étudiants ou stagiaires parcourent 3000 km (aller et retour) pouvant leurs coûter 40 à 50 euros dans des conditions difficiles.

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· La mise à niveau de la bourse qui est des 26 250 F CFA tandis que ceux du pays touchent 35 000 F CFA    

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· Rétablissement des trousseaux à leur montant initial, c’est-à-dire 50 000 F CFA ;

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· Attribution des trousseaux aux nouveaux étudiants sans tenir compte de vacances lors du 3e trimestre afin de permettre aux élèves, étudiants et stagiaires de mieux subvenir à leurs besoins car ils  sont  à leur propre charge pendant les vacances.

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· Attribution des allocations de vacances aux étudiants finalistes qui sont contraints de soutenir au mois de septembre, octobre, etc., après  attestation des autorités compétentes.

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· Application stricte et intégrale du décret 001/618 PRM du 31 décembre 2002 portant réglementation des bourses d’études attribuées par l’état, notamment en son article 18.

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5- Transfert et continuité

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*  Accorder la possibilité de continuer en cycle long aux élèves étudiants et stagiaires de cycle court ayant bénéficié de la partie algérienne d’une continuité ;

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· Accorder le transfert aux étudiants inscrits en tronc commun pour tout problème  de spécialisation.  

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· Accorder le transfert et le changement de filière à tout élève, étudiant et stagiaire malien.

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6 – Les nouveaux étudiants

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· l’envoi des nouveaux étudiants à temps et dans de bonnes conditions, cela pour palier aux problèmes relatifs à l’inscription, l’hébergement et pour leur  permettre également d’être au même rythme que les autres et faciliter la tâche à la commission d’accueil.

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· Avoir  des consensus avec les nouveaux depuis le Mali sur le choix de leur filière pour palier les problèmes de transfert.

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· Mettre le nouvel étudiant à la filière qui lui est propre selon ses capacités et son mérite.

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· Que l’Etat mette les moyens nécessaires pour l’accueil des nouveaux étudiants pour permettre un bon acheminement de ces derniers vers leurs localités d’études en toute sécurité !

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7 – Les textes

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· La mise à notre disposition des textes qui nous régissent au fur et à mesure qu’ils changent

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· Application intégrale du contenu de ces textes.

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8 – Les inscriptions libres

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* considérant les difficultés majeures que rencontrent nos camarades non boursiers, nous demandons aux autorités concernées de procéder à la régularisation de ceux qui accède à la classe supérieure.

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Nous demandons qu’on leur mettre au même droit que les étudiants restés au MALI.

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Tièmokoba Doumbia

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coordinateur

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N.-B. : Ces informations sont fournies pat le bureau coordinateur de l’AEESMA

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