Le premier trimestre de l’année scolaire en cours s’est déroulé normalement sans débrayage du côté des scolaires et cela grâce à la compréhension du bureau de coordination transitoire de l’AEEM. Les enseignants sont aussi à la base de cette réussite pour n’avoir pas observé une journée de grève et pour la 1ère fois depuis l’ère démocratique. Cette première période a été couronnée par l’organisation des compositions dans plusieurs établissements dans le district de Bamako et de l’intérieur.
L’année scolaire vient de boucler son premier trimestre, marqué par l’organisation des compositions dans la plupart des établissements scolaire au niveau fondamental et secondaire. elle s’est déroulée dans le calme sans aucun débrayage de la part des élèves grâce à la coopération du bureau de coordination transitoire de l’AEEM. Cette promesse avait été donnée par le secrétaire général par intérim Ibrahim Traoré. C’était lors de la dernière rencontre de la Copam au stade Modibo Kéita, où il a été salué ce jour par Oumar Mariko du parti Sadi. En tout cas, au niveau de l’enseignement secondaire, la consigne semble être respectée par les leaders estudiantins.
Cette accalmie, qui est une première depuis l’avènement de la démocratie mérite d’être salué et encouragé. Alors que les années précédentes affichent des statistiques sombres où les élèves passaient la moitié de l’année au dehors, à qui il faut ajouter la grève des enseignants, rendant difficile le bon déroulement de l’année scolaire.
Le mérite revient à l’AEEM mais aussi aux syndicats de l’enseignement secondaire qui n’ont de nos jours posé aucun acte qui va en faveur d’une cessation de travail. Et pourtant, selon un syndicaliste, des revendications sont sur la table du ministre depuis bien avant la rentrée scolaire en septembre. Au ministre, Bocar Diarra, fraîchement nommé de revoir ces revendications en vue de maintenir cette accalmie qui passe aussi par des concertations pouvant réunir toutes les acteurs du système éducatif.
Ousmane Daou