L’atelier de partage des avant-projets du programme d’actions gouvernementales en matière d’éducation a ouvert ses portes hier lundi 16 décembre 2013 au CICB sous la présence du PM. Oumar Tatam Ly. L’objectif de la rencontre est l’amélioration de la qualité des enseignements, des apprentissages dans tous les ordres de l’enseignement dans notre pays ainsi que la mise en place d’une politique transitionnelle de sortie de crise dans le domaine de l’éducation.
Pour l’amélioration de la qualité des enseignements et des apprentissages mais aussi pour la mise en place d’une politique transitionnelle de sortie de crise dans le domaine de l’éducation, le gouvernement organise depuis hier un atelier de partage des avant-projets pour la mise en œuvre du programme du gouvernement en matière d’éducation.
A l’ouverture de cette rencontre des acteurs du monde de l’éducation, le Premier ministre Oumar Tatam Ly a rappelé l’engagement de notre pays depuis 2001 dans une vaste reforme de son système éducatif qui constitue le socle de son développement économique et social. Pour le chef du gouvernement, ces reformes ont concerné surtout les programmes d’enseignement, pour mieux les adapter aux exigences du monde moderne, les infrastructures scolaires pour augmenter l’offre éducative, la formation des enseignants pour un meilleur rendement.
« Il faut ajouter la fourniture des manuels scolaires et autres matériels didactiques ainsi que la gestion de l’école dans un contexte de décentralisation. Des reformes qui ont produit des résultats tangible, à savoir la couverture de la population scolarisable, le taux brut de scolarisation au premier cycle de l’enseignement fondamental qui est passé de 74 % en 2004 à 81.5% en 2011 », a-t-il expliqué.
Il a toutefois souligné que des efforts restent à faire en matière de rendement interne et externe du système, du pilotage du secteur et de la réduction des disparités régionales et de genre, notamment de l’équité en faveur des plus pauvres pour l’atteinte des objectifs, à savoir l’amélioration de notre système scolaire et universitaires qui n’a pas encore produit les résultats escomptés à cause de la mauvaise qualité de ses produits, du nombre encore élevé d’enfants non scolarisés ou déscolarisés précoces, de mal gouvernance, de la corruption, entre autres.
Le Premier ministre a indiqué que les présents projets s’inscrivent dans le cadre de l’opérationnalisation de la vision du gouvernement mais aussi dans le cadre de la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du Plan pour la relance durable du Mali 2013-2014, approuvé par les partenaires et amis de notre pays lors de la conférence des donateurs à Bruxelles le mois de mai dernier.
Ces avant-projets comportent trois grandes axes ou composantes, a relevé, M Ly. Dans sa composante 1, il s’agit de l’amélioration de l’accès aux services de l’éducation de base de qualité, composante 2 : l’amélioration de la qualité des apprentissages et l’environnement de l’apprentissage et dans sa troisième composante est évoqué le renforcement des capacités du personnel.
Il faut ajouter à ces composantes, l’évaluation des enseignements et apprentissages et de la supervision et l’encadrement pédagogique.
Le PM a dit compter sur les acteurs de l’éducation pour le retour progressif dans le programme sectoriel de l’éducation et la prise en compte de nouvelles priorités nées de la situation post-crise.
« L’élaboration de ce plan intérimaire va permettre de consolider les acquis du système et d’élaborer un nouveau Prodec d’ici la fin de l’année prochaine », a déclaré M. Ly.
Il a par ailleurs invité les participants à l’atelier à mettre en cohérence le plan intérimaire avec l’ensemble des initiatives mises en œuvres dans le cadre de la sortie de crise.
Le chef de file des partenaires techniques a rassuré notre pays de son soutien indéfectible pour ce qui concerne la reconstruction de l’école malienne comme annoncé dans les orientations du gouvernement pour la période 2013-2018.
Ousmane Daou
A l’occasion du lancement d’un plan interimaire pour sauver l’ecole malienne,le premier ministre a dit que les reformes” ont produit des résultats tangibles, à savoir la couverture de la population scolarisable, le taux brut de scolarisation au premier cycle de l’enseignement fondamental qui est passé de 74 % en 2004 à 81.5% en 2011 ».DE nombreux parents et enseignants a la faveur du changement reclame par le peuple pensaient que les autorites allaient profiter pourmettre en place une reforme audacieuse!Malheurement,il semble que le gouvernement veut faire du neuf avec du vieux!Il faudrait que la “REforme”efectuee par le gouvernementAOK-IBK soit entierement revisitee.L’education debase doitetre financee par l’effort national au lieu par des fonds exterieurs visant a faire de notre enseignement debase”unlaboratoire de recherche”!Sous le fallacieux pretexte”introduction des languesnationales”dans l’enseignement,le gouvernementAOK-IBK crea le prodec qui alphatise au lieu de scolariser!
le taux brut de scolarisation au premier cycle de l’enseignement fondamental qui est passé de 74 % en 2004 à 81.5% en 2011### je ne sais pas s’il faut s’en feliciter car franchement le niveau n’y est pas, mais vraiment pas du tout.
des ennfants de la 7eme ne sachant pas lire le SYLLABAIRE !
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