Les examens de fin d’année semblent être à nouveau menacés. À peine les dates des différents examens fixés et après de longues tractations pour sauver l’année, que les syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016 menacent de reprendre le bras de fer, cette fois avec les autorités de la transition. A rappeler que la grève des enseignants a contribué à fragiliser le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta. Maintenant, cette nouvelle lutte provoquée suite à une décision prise lors du Conseil des ministres du 30 juin 2021 sur l’unification de la grille salariale s’annonce rude à une issue incertaine. Les syndicats des enseignants ont lancé déjà lancé des actions fortes dans le but de se faire entendre.
Ainsi, dans une lettre circulaire rendue publique, le 8 juillet 2021, les généraux invitent les syndicalistes de l’éducation à participer activement à leurs mouvements à travers les actions en cours et les actions futures. Les actions en cours sont la rétention de notes. À cette action suivront d’autres encore plus drastiques si jusqu’ici rien n’est fait. Il s’agit notamment du boycott des examens de fin d’année, la tenue des assemblées générales du 27 juillet 2021 pour dégager le schéma à suivre, le meeting national du 29 juillet 2021 et autres actions. Joint par téléphone, le porte-parole du Syndicat National des Enseignants Fonctionnaires des Collectivités Territoriales (SYNEFCT), Ousmane Almoudou dira qu’il n’y a aucune négociation à ce jour. Cependant, une réunion avec les parents d’élèves a eu lieu au ministère de l’éducation, mais cela n’a rien à voir avec le cas gouvernement, a-t-il précisé. Il a ensuite expliqué que l’unification de la grille salariale pénalise les enseignants qui ne bénéficient pas de ces avantages. « Cette nouvelle lutte, nous la menons comme les autres luttes jusqu’à obtenir notre droit. Nous ne comptons pas reculer et des grandes actions sont en vue », a lancé Ousmane Amadou. Les jours à venir seront très décisifs dans la mesure où les dates des examens annoncés pour le mois d’Août sont déjà arrivées. Les autorités de transition ont désormais du pain sur la planche pour sortir l’éducation malienne dans ce cirque infernal.
Amadingué Sagara
Pourquoi se focaliser sur les autres fonctionnaires alors que vous êtes dotez d’un statut particulier depuis très longtemps et les autres fonctionnaires qui bénéficient aujourd’hui de cette harmonisation n’ont rien dit à cette époque où vous avez été dotés de ce statut particulier, nous sommes dans ce qu’on appelle un égoïsme trop poussé de la part de nos enseignants qui frise la folie aujourd’hui. Il faut que le gouvernement demande à ce que les autres fonctionnaires bénéficient de ce statut particulier aussi, car les enseignants veulent avoir le beurre et l’argent du beurre, comment des personnes bénéficiant d’un statut particulier se mettent contre des travailleurs comme eux et qui ne bénéficient d’aucun statut particulier? Nous sommes dans la folie des enseignants signataires du 15 octobre 2015. Pour finir avec cette situation, il faut que l’état organise une conférence nationale faisant l’état général de la situation de tous les travailleurs de ce pays afin qu’on mette fin à ces cas de statut particulier qui est déjà une injustice face aux autres fonctionnaires de l’état. En outre, il faut que l’état cherche d’autres alternatives afin de mettre ces enseignants hors d’état de nuire à notre système scolaire et académique. Pour ce faire, il valoir mettre l’accent sur les établissements privés qui ne sont pas dans cette dynamique de ces méchants syndicats qui ont cessés de raisonner. Que veut dire statut particulier? Ces pauvres enseignants semblent ne pas comprendre ce minimum, car statut particulier veut dire déjà que vous êtes payés de façon particulière, en tout cas pas comme ceux du statut général, même avec ça vous demandez toujours plus, c’est regrettable de voir ce niveau de réflexion erroné de la part de ces enseignants inconscients et irréfléchis, ce qui est certain, nous allons vers une autre injustice si l’état accorde cette revendication, car le statut particulier était déjà depuis très longtemps une injustice; nous sommes donc dans circuit infernal et cela est très dommage.
Pourquoi prendre les pauvres enfants comme boucs émissaires? Vos généraux ne sont pas sur la ligne droite. Rétention des notes, boycott des examens bref tout individu sera rattrapé par son histoire. Il faut continuer à rêver.
Comments are closed.