La Semaine mondiale d’action sur l’Education pour tous 2013 a été lancé au Mali, avec comme thème “Chaque enfant a besoin d’un(e) enseignant(e)”. Un slogan révélateur qui met un accent particulier sur le rôle fondamental que jouent les enseignants pour la réalisation des objectifs en matière d’éducation.
a Coalition des organisations de la société civile pour l’éducation pour tous au Mali, a organisé le samedi 27 avril à la bourse du travail, avec ses partenaires notamment, Oxfam et le Syndicat national de l’Education et de la Culture (SNEC), une cérémonie consacrant le lancement des activités de la semaine mondiale d’action en faveur de l’éducation pour tous. Plusieurs activités sont inscrites au programme de cette semaine, parmi lesquelles des conférences débats sur la problématique liée à l’insuffisance d’enseignants et la remise d’un grand dossier au ministre de l’Education.
La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de l’envoyé du représentant du ministre de l’Education de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, de la représentante d’Oxfam, du Secrétaire général de l’internationale de l’éducation. Le thème retenu pour cette manifestation est: “Chaque enfant a besoin d’un(e) enseignant (e)”. Il s’agit à travers ce thème de mobiliser l’ensemble des acteurs pour une éducation de qualité.
Les acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation on rappelé que cette année constitue une année charnière, car elle correspond à plus des 2/3 du temps imparti pour la réalisation, par chaque pays, des six objectifs fondamentaux énoncés lors du forum historique de Dakar. Lors de la cérémonie de lancement, le Secrétaire général de la Coalition des organisations de la société civile pour l’éducation pour tous au Mali, Abdoul Baky Maïga, a souligné que depuis 2000, les progrès accomplis au niveau de l’offre éducative dans le monde sont indéniables mais demeurent insuffisants.
Il a signalé le manque d’éducation de qualité qui se fait sentir dans une grande partie du monde ou près des ¾ des enfants des pays à faibles revenus ne savent ni lire, ni écrire au bout de deux à trois ans de scolarisation. “Combler ce déficit est donc indispensable pour l’exercice du droit universel à l’éducation, ” a précisé l’orateur. Le Secrétaire général de l’Internationale de l’éducation a déclaré qu’aucune éducation n’est possible sans un nombre suffisant d’enseignants qualifiés, compétents et motivés. Car pour lui, l’éducation reste le socle du développement de tout pays. “Malgré, les progrès enregistrés dans la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne, force est de reconnaître qu’à moins de trois ans de la date butoir, un grand nombre de ces pays sont bien loin du compte ” a-t-il fait savoir.
Du rapport de la Campagne mondiale pour l’éducation (CME) et de l’Internationale de l’Education (IE), il ressort qu’il est nécessaire voire urgent de recruter et de former, d’ici à l’horizon 2015, 1,7millions d’enseignants supplémentaires, rien qu’au primaire pour assurer la scolarisation de 60 millions d’enfants exclus de l’éducation.
Ramata TEMBELY
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