Education non formelle : Vecteur de promotion des langues nationales

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Un séminaire atelier portant sur le «Bilan Programmation et d’Organisation du Partenariat autour de l’Education Non Formelle», s’est ouvert hier au Centre International de conférence de Bamako. Participent à ce séminaire plus de 500 délégués des services techniques de l’Education, des Assemblées régionales, des centres d’Animation Pédagogiques, UNICEF, UNESCO, USAID, etc. La cérémonie d’ouverture était présidée par Mme Sidibé Aminata Diallo, Ministre de l’Education de Base, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales.

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L’Education Non Formelle est une composante du système éducatif malien qui a pour finalité de former un citoyen patriote et bâtisseur d’une société démocratique, un acteur du développement, profondément ancré dans sa culture et ouvert à la civilisation universelle. Ce  séminaire atelier vise à établir un bilan des activités d’éducation non formelle de l’année 2007 sur la base des résultats fournis par les différents intervenants ; capitaliser les acquis du sous secteur ; identifier les problèmes, les difficultés, les contraintes et proposer des solutions ; dégager les perspectives pour une éducation non formelle rénovée et performante ; faire de nouvelles programmations pour le développement de l’éducation non formelle ; permettre une meilleure appropriation de la politique de l’Education Non Formelle( ENF) ; élaborer une convention de partenariat consensuelle pour tous les intervenants.

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Pour Mme. Sidibé Aminata Diallo, ministre de l’Education de Base, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, l’Afrique et les africains ont une obligation, un devoir de s’engager pour faire de l’Alphabétisation et de l’éducation non formelle une réalité en termes de droit humain fondamental exercé par toutes et par tous. «Il faut lever les lourdeurs sur l’éducation non formelle en rendant fiables les données statistiques, en réactualisant les manuels des centres d’alphabétisation », a-t-elle poursuivi. Comme solutions aux insuffisances de l’éducation non formelle, Mme la Ministre propose : l’identification exhaustive de tous les partenaires évoluant dans le secteur pour établir un répertoire des intervenants, une meilleure coordination des interventions sur le terrain, une plus forte implication des collectivités dans la mise en œuvre et le suivi des actions d’éducation non formelle.
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rnPour Nouhoum Diakité, directeur du Centre National des Ressources de l’Education Non Formelle, l’Education Non formelle doit œuvrer aujourd’hui dans le sens de l’appui à la décentralisation pour satisfaire la forte demande de formation des ressources humaines dans les collectivités territoriales. « L’éducation non formelle constitue un levain crédible pour contribuer au démarrage du développement socio-économique de notre pays au regard du faible taux de scolarisation »,
a ajouté le directeur.
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Auparavant, les participants ont assisté à la projection d’un documentaire de 6 minutes intitulé «L’école de toutes les chances» mettant en exergue les activités du centre de formation de Missabougou.
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rnOumar KANOUTE

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4 decembre 2007

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