Le système éducatif malien est toujours en souffrance. Depuis des années on assiste à une baisse criarde du niveau des élèves et étudiants maliens. Et de l’avis de certains professionnels du secteur, la prolifération des écoles privées, le recrutement du personnel enseignant non qualifié, sans vocation, et les effectifs pléthoriques seraient entre autres à l’origine de cette bérézina.
Le mal est patent, de l’école fondamentale aux universités, c’est le même constat. La baisse du niveau des élèves et étudiants maliens ne se raconte plus, elle se vit tous les jours. L’origine du mal est profonde et multiple et il urge que les autorités prennent des mesures idoines pour redonner à l’école malienne son lustre d’antan. A en croire, certains professionnels du secteur, le phénomène s’explique par plusieurs facteurs. Au nombre desquels, la prolifération des écoles privées, le recrutement d’un personnel enseignant non qualifié sans vocation au faible quotient intellectuel. Mais aussi, les effectifs pléthoriques dans certains établissements publics et le non suivi de l’exécution des programmes par les autorités scolaires.
Faut-il le noter, selon nos enquêtes dans certaines écoles privées les promoteurs proposent des pots –de- vin aux inspecteurs scolaires afin d’échapper au contrôle. Quant aux parents d’élèves ; certains ont carrément démissionné de leur rôle depuis l’interdiction du châtiment corporel par les textes. Rares sont les parents qui suivent leurs enfants à la maison, et au sein des écoles.
Du coup, certains élèves n’ont aucune considération pour les enseignants. Mais, selon certains responsables d’école cet état de fait serait aussi dû aux comportements de certains enseignants fous d’argent et des ‘’fesses’’. « Si tu ne t’inscrits pas au cours privé de certains professeurs, il ne te donne jamais une bonne note», révèle Kadia Dicko, élève de la 8ème année âgée de 14 ans.
Une révélation, que Naimatou Diarra, mère de trois enfants, confirme.
A cause de cela, dit-elle, certains élèves ont automatiquement, la moyenne lors des évaluations, dès qu’ils s’inscrivent au cours privé.
Et faut-il, le signaler, ces dernières années, les réseaux sociaux (Facebook, Tweeter) ont supplanté les Bibliothèques.
Fily Sissoko.
article à l'image de ce groupe d'eleves chez qui Facebook a remplacé la bibliotheque ! Mauvais article et retourne à l'école, la Bonne !
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