Officiellement, la rentrée scolaire 2021-2021 est effective depuis le lundi, 1er novembre, sur toute l’étendue du territoire national. Mais, jusqu’à la date d’aujourd’hui, les élèves des écoles publiques sont toujours au dehors. Des enseignants font toujours le “grin” dans les cours des établissements. Par endroit, les élèves ne savent pas s’ils passent en classe supérieure ou non puisque les enseignants n’ont pas encore rendu les notes. Bref, un semblant de rentrée scolaire 2021-2022 non similaire aux autres.
Le Premier ministre, chef du gouvernement, M.Choguel Kokalla Maïga, en compagnie du ministre de l’Éducation, ont pourtant officiellement lancé le 1er novembre la rentrée scolaire 2021-2021 au Groupe scolaire Inemassa Cisse de Niaréla, à Bamako.
D’ailleurs, sur place, le chef du gouvernement avait inauguré les salles de classe réhabilitées sur initiative du Président de la Transition, S.E. le Colonel Assimi Goïta. Mieux, il avait assisté au premier cours de la classe de 2ème année portant sur le changement climatique.
Mais voilà, l’effectivité de la rentrée 2021- 2022 semble se limiter à ce caractère officiel, du moins pour l’instant, puisque dans beaucoup d’établissements publics, les enseignants n’ont pas encore intégré les classes, les élèves n’ont pas non plus eu encore leur emploi de temps.
Plus grave, dans certains établissements, les élèves ne savent même pas s’ils passent pour la classe supérieure ou non. Raison principale évoquée, l’arrêt de travail des enseignants en respect du mot d’ordre de grève.
Selon Aboubacar Abdoul Touré, Secrétaire général du Comité du syndical du Lycée Ibrahim Ly de Banankabougou : «Le premier motif de cet arrêt de travail est le non-paiement des salaires des enseignants. Pratiquement, les salaires doivent être payés avant le 25 du mois, dans le règlement du Mali. Donc, nous sommes au 04, jusqu’à présent, nous n’avons pas encore nos salaires. C’est pourquoi nous sommes allés en arrêt sans préavis. Pour un enseignant, tout est lié à son salaire, nous faisons tout avec nos salaires. Même quand les salaires seront débloqués, nous commencerons le travail, mais en tenant compte des mesures de la SYNERGIE, qui sont toujours en vigueur, à savoir le blocage des notes des élèves au niveau fondamental jusqu’à ce qu’un compromis soit trouvé ».
« J’ai déjà reçu les notes pour les classes de 7ème et 8ème années, donc le blocage aussi se trouve au niveau du premier cycle. Mais les travaux sont déjà faits. Donc, on attend l’autorisation des CAP (Centre d’Animation Pédagogique) », expliquait de passage Kounkognimè Daou, directeur coordinateur général du Groupe scolaire de Missabougou.
«La rentrée n’est pas encore effective chez nous. Nos enfants ne savent pas s’ils passent en classe supérieure ou non », nous confiait un parent d’élève d’une école publique d’une commune.
C’est pour dire, même si officiellement la rentrée scolaire 2021-2022 est effective, sur le terrain, les réalités semblent tout autres.
F. A
Source : Plume Libre
Oui c’est la refondation , c’est très bien vive les refondateurs , vive Koukalani et vive ASSIMI.Encore c’est la France aussi qui a empêché une rentrée normale au Mali et le blocage des notes , pauvres maliens nous aimons toujours rejeter nos tares sur les autres , un peu truffé d’apatrides et de fainéants comment pouvons nous sortir de cet enfer ?
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