Education au Mali: Quelles leçons donnent ces enseignants éthyliques et harceleurs ?

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Des étudiants (photo à titre illustratif)

De nos jours, nombreux de nos enseignants sont devenus des éthyliques ou ils sortent avec leurs élèves filles. Le comble de l’ironie est que cela se fait au vu et au su de tous sans que la moindre sanction soit appliquée.

Un enseignant se doit d’être un modèle pour ses élèves. Quelle éducation est-il censé leur inculquer s’il adopte des comportements peu recommandables en société ? Pourtant, beaucoup de nos enseignants semblent avoir perdu de vue cette question importante. Certains parmi eux sont des éthyliques et d’autres ont choisi de s’illustrer dans le harcèlement sexuel de leurs élèves filles. Ils sont le plus souvent identifiés par leur Direction sans être jamais inquiété.

« L’alcoolisme et la profession d’enseignant ne font pas bon ménage. Quelle image voulez-vous qu’un apprenant ait de son enseignant qui, sous l’effet de l’alcool, tombe devant lui ? », a fait observer un parent d’élève. « Nous avons également reçu des informations selon lesquelles d’autres enseignants fréquentent des milieux moins indiqués, sortent avec leurs élèves filles dans des postures inconcevables », a-t-il poursuivi. Et de conclure en disant que des sanctions exemplaires doivent être infligées à des inconscients qui s’adonnent à de telles pratiques.

Au dire d’un autre parent d’élève, les enfants sont confiés à un enseignant afin que ce dernier lui serve de repère pour son futur. L’enseignant doit être d’une bonne moralité et doit toujours montrer le bon exemple aux apprenants, a-t-il conclu. Et d’interpeller les plus hautes autorités scolaires par rapport à cette situation qui, semble-t-il, est devenue monnaie courante dans notre pays.

KANTAO Drissa

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1 commentaire

  1. Monsieur KANTAO, non pas pour cautionner ce que vous décriez ici mais j’avoue le débat autour du sujet est interessant à plus d’un titre.
    En effet, vue sous l’angle des premières heures de l’independance l’école est en passe de devenir un dépotoir. Oui un véritable dépotoir d’enfants pour la majorité des parents qui semblent avoir demissionné dans leur rôle premier d’éducateurs, pour eux, c’est l’école qui doit se charger de veiller à ce devoir ô combien exaltant. Donc accorder la moindre attention à l’enfant en dehors des classes est loin d’être leur souci premier, alors que c’est en synergie avec l’école que l’enfant est bien canalisé.
    Aujourd’hui que ne voit-on pas dans nos écoles, des enfants qui viennent étaler leur savoir faire dans le mimetisme béat de la culture occidentale faute de mieux, le harcelement des maîtres par les jeunes écolières en manque d’inspirations seul moyen pour elles servant de pacerelles. Tout ceci s’apprend en dehors de l’école qui en devient simplement le théâtre d’application.
    Dépotoir parce qu’aujourd’hui la vocation pour le métier d’enseigner n’est qu’un vain mot. Oui aujourd’hui, à défaut de rester à tourner le pouce, beaucoup de “diplômés” de nos écoles supérieures acceptent de venir “enseigner en attedant” après un bref passage dans une école de formation proféssionnelle d’où la mise en lambeau de la morale réquise pour ce faire. Donc pourquoi s’étonner de rencontrer des adeptes de Bacchus ou de Vénus dans ce milieu si précieux et si sensible dans l’émergence d’une nation forte.
    Comme on dit chez nous: ” la vache mourante est maîgre, le couteau est mal affûté et l’orage est imminente.” Que faut-il faire? That is the question.

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