Education : L’ESC Mali ouvre le débat sur l’adéquation entre la formation et l’emploi au Mali

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L’Ecole supérieure du commerce du Mali (ESC Mali) a organisé, le mardi 11 juillet 2017, une conférence-débat à son siège à Kalanbancoura sur les réflexions de l’évolution de l’école malienne, les défis et les perspectives. La présente conférence qui avait pour thème : « Enseignement et emploi au Mali » était animée par, Dr. Kléman Dembélé, un jeune éminent professeur qui enseigne dans des plus prestigieuses universités en France.

Dans ses objectifs, l’ESC Mali entend rapprocher l’école du milieu professionnel d’où l’organisation d’un tel espace d’échanges et de réflexions sur la vie de l’école malienne. Cependant, il faut noter que cette rencontre a été un véritable espace de données et de recevoir entre le conférencier, Kléman Dembélé, les étudiants de l’établissement et leurs parents. Dans ses propos introductifs, le promoteur de l’ESC Mali, Bernard Jacquin, a présenté brièvement le cursus scolaire du conférencier, Kléman Dembélé, un jeune malien qui est parti de rien mais il a réussi à faire des études poussées au Canada grâce à son courage et à son engagement.

Pour sa part, le conférencier, Kléman Dembélé a tout d’abord rappelé que les difficultés de l’école malienne ont été constatées surtout dans les années 1990 où plusieurs changements ont été opérés dans le pays notamment en politique et en éducation. Il s’agit, selon lui, de la démocratisation de l’éducation, l’avènement des innovations pédagogique dont la pédagogie convergente, la nouvelle école fondamentale etc.…

Toutes choses qui, a-t-il indiqué, à négativement jouer sur la qualité de l’enseignement à l’époque jusqu’à nos jours. A l’en croire, pour relever les défis de l’heure autour de l’éducation malienne, il faut que l’Etat joue pleinement son rôle qu’est de donner une formation à tous les citoyens du pays en appliquant des nouvelles méthodes d’enseignement qui marchent à merveille dans les autres pays.

Pour lui, il s’agit notamment, de la méthode d’anticipation qui constitue à faire une évaluation rapide des apprenants, la rigueur au niveau des autorités pédagogiques, l’adéquation entre la formation et l’emploi, le rapprochement de l’école du milieu professionnel, de faire l’économie de la connaissance en mettant ensemble bibliothèques et de multiplier des espaces d’échanges, la formation des parents d’élèves, le suivi régulier des enfants, des enseignants et des autorités pédagogiques. Pour terminer, il a invité les étudiants à la culture de l’amour pour les études. « Aimer ce que vous faites et fait le sérieusement pour être parmi les meilleurs. » a-t-il conclu.

Moussa Dagnoko

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