Education : Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 demandent la fermeture jusqu’à nouvel ordre de toutes les structures de l’éducation

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C’est le moins que l’on puisse croire que l’année scolaire 2020 2021 est toujours dans l’impasse et loin de trouver une solution définitive à cette crise cyclique scolaire qui ne fait gangrener. Ce samedi 7 août 2021, une lettre circulaire N°010 relative à la fermeture de toutes les structures scolaires de l’éducation a été rendu public par les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.

Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 se basant sur la Constitution ; la Charte de la Transition et les Conventions N° 87, 98 et 144 de l’OIT,  considèrent qu’il a eu   violation flagrante des droits fondamentaux des citoyens ; la volonté manifeste du pouvoir en place d’appliquer la loi de la République ; le non-respect du statut des enseignants ;les intimidations et les menaces du gouvernement à l’égard des enseignants et enfin la violation de l’espace scolaire par les forces de l’ordre dans certaines localités du Mali.

Expliquent’ ils que face à toutes ces situations qui entravent les droits et les libertés des syndicats de l’Education et dans le cadre de la désobéissance civile conformément à l’article 121 de la Constitution. « Nous, Syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 demandons la mobilisation générale et totale de toutes les enseignantes et de tous les enseignants pour la fermeture jusqu’à nouvel ordre de toutes les structures de l’éducation à compter de ce lundi 09 août 2021 à partir de 06h sur toute l’étendue du territoire national » Explique la lettre circulaire.

Pour les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 cette action se traduit par le déplacement en masse des enseignants vers les structures avec la présente lettre en demandant au chef de la structure de fermer ; la non provocation des forces de l’ordre ; en cas de provocation de la part des forces de l’ordre ne répondez pas, levez les mains nues ; le suivi au quotidien de ces structures fermées. En rassurant à leurs camarades militantes et militants que seule la lutte libère.

Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net

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