Après dix mois de dur labeur pour les élèves, place aux examens qui commenceront la semaine prochaine par le DEF qui sera suivi du baccalauréat, etc. L’événement survient cette année au moment où une partie du pays est sous occupation.
Les examens de fin d’année qui ont lieu d’habitude au mois de juin se tiendront cette année au mois de juillet. Une situation provoquée par la crise sociopolitique que traverse notre pays. Une situation qui a impacté l’année scolaire marquée par le déplacement d’élèves et enseignants dans la partie septentrionale du pays. Ces événements ont également paralysé l’école au sud du pays pendant deux bonnes semaines à la recommandation des autorités, par mesure de précaution.
Toutes ces perturbations ont eu comme conséquences le rallongement de l’année académique avec à la clé l’épuisement des élèves et de certains enseignants.
Les candidats au DEF seront les premiers à rompre avec cet épuisement avec la tenue de leurs examens qui débuteront le 4 juillet prochain, suivront les épreuves du baccalauréat les 10, 11 et 12 juillet et enfin les examens de l’enseignement professionnel, pour boucler la boucle.
A ce même mois de juillet que tiendront les examens de fin d’année dans la plupart des facultés.
Mais les candidats réfugiés du Nord comme ceux qui sont sur le territoire Burkinabé, ont la chance de composer au BEPEC connu sous le nom de DEF dans notre pays, également au baccalauréat, grâce à la coopération des autorités burkinabé. Ceux qui sont restés dans les zones occupées, auront du mal à composer avec l’absence d’une autorité pour assurer leur sécurité nécessaire à leur participation aux épreuves sur place. Ils pourront composer au mois d’octobre prochain, conformément à une dérogation accordée par le gouvernement.
Ousmane Daou
Comme si le mois d’octobre prochain la situation ne sera pas pareille qu’actuellement.Tant que ces quignols resteront à Kati, c’est pas sûr d’organiser des examens au nord
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