Entre la gratuité des inscriptions des candidats libres et les frais de correction, c’est l’Etat qui perd. Entre 2 788 051 080 FCFA de frais d’organisation des examens du DEF, BAC, BT et CAP en 2011 et 239 090 114 FCFA de frais de participation de tous les candidats libres à ces examens, c’est encore l’Etat qui perd les frais de corrections des candidats libres qui ne se présenteraient pas aux différents examens pour lesquels ils se sont pourtant inscrits à zéro franc.
Pour l’organisation des examens et concours au niveau du Secondaire, l’Etat débourse chaque année des sommes colossales qui vont dans l’organisation annuelle du DEF, du BAC, du BT, du CAP et même des IFM. L’an dernier, l’Etat a dépensé la bagatelle de 2 788 057 080 FCFA pour l’organisation de ces différents examens sur toute l’étendue du territoire. Mais l’organisation de ces examens et les inscriptions des candidats libres ne vont pas sans problèmes, voire sans d’énormes pertes pour l’Etat, ne serait-ce que du côté des candidats libres.
Conformément aux textes règlementaires relatifs à l’organisation des examens du DEF, du CAP, du BT et du Baccalauréat, il a été décidé, pour les sessions ultérieures, d’exiger des candidats libres le paiement des droits d’inscription.
Cette décision intervient suite à un amer constat : de nombreux candidats libres s’inscrivent sur les listes d’examen, mais ne se présentent jamais. Du coup, leurs copies qui sont évaluées par les correcteurs constituent une perte énorme pour le budget national. Pour illustrer ce fait, lors de la session de 2010, 44 687 candidats libres s’étaient inscrits et repartis comme suit : 14 207 pour le Baccalauréat, 6 284 pour le DEF et 24 196 pour le CAP, le BT1 et le BT2. Le coût total de la participation de ces candidats libres aux différents examens s’élevait à 239 090 114 FCFA. Il faut cependant reconnaître que le Mali est le seul pays de l’UEMOA à ne pas payer de frais d’inscription pour les candidats libres, tandis qu’ailleurs et dans la sous-région, ces frais s’élèvent entre 2 500 et 40 000 CFA.
A.F.Coulibaly
Oui il dit qu’il faut des frais d’inscription des CL, jusqu’à présent l’autorité n’a pas pitié au pauvre malien; alors que vous voler l’argent du contribuable, du peuple, de la population et personne n’est condamnée; ou bien c’est insuffisant ce que vous détournez; gars à vous car les mouvement de la jeunesse sont en cours pour ruiner tous vos particuliers !!!!
Du n’importe quoi!!!! Imaginez? Pourquoi 239 090 114 FCFA comme frais d’inscription au MALI alors dans les autres pays de l’UEMOA, ces frais sont entre 2500 et 40 0000 F CFA. C’est l’enrichessement illicite qui veut se généraliser encore une fois de plus dans un pays déjà pourri par le fléau?
Le Gouvernement malien doit prendre entierement la charge de l’education de nos enfants. Ces dirigeants ont des preblemes serieux malhonnete. A l’Universite les enfants n’ont meme pas de place pour s’asseoir. MORALITE MANQUE./.-
Apres avoir dit a haute et intelligible voix a qui veut l’entendre, ATT a ete on ne peut plus clair sur sa politique de l’ecole que nous n’avions pas compris jusqu’au jour de cette declaration: “L’ecole marche bien au Mali. C’est l’ecole de l’Etat qui ne marche pas, sinon le prive marche. Ce sont ceux dont les parents n’ont pas les moyens et ceux dont les parents ne se soucient pas d’eux qui n’etudient pas. Sinon, le prive marche…”. Ici, ATT a clairement et ouvertement prive le citoyen malien de son droit a l’education que nous considerions comme un acquis depuis la periode coloniale. Puis, aucune consequence! Ainsi, la nouvelle donne est que maintenant, il faut etre riche pour que son enfant etudie dixit ATT, chef de l’Etat et President de la Republique. Ceux qui n’ont pas eu la chance d’etre riche et qui sont restes maliens, n’ont plus droit a l’education dans notre pays. Comment les riches du Mali sont-ils devenus riches? Comment faut-il faire pour devenir riche? En tous les cas, si nous voulons que nos progenitures ne meurent pas dans l’ignorance, il faut devenir riche coute que coute. C’est donc cette politique qui continue avec le Pr Salikou SANOGO de l’URD, envers lequel j’ai un respect profond en tant que Professeur. Vous comprenez donc ma desolation! Pour le moment, comme les pauvres ont le droit de vote (on a pas besoin d’etre riche pour etre electeur!), donc votons pour Les PAUVRES, si ces derniers seront autorises a se presenter. Je n’ai rien contre les prives, mais laissons la chance aux pauvres d’etudier. Le Mali en gagnera. Sinon, plusieurs ministres d’aujourd’hui savent tres bien qui sont leurs parents et comment on vit dans leurs villages! Mes chers dirigeants, pensez et repensez avant de poser des actes. La roue de l’histoire tourne et chaque generation a sa mission a accomplir devant la societe! Il faut qu’on avance au lieu de reculer. Tot ou tard le peuple exigera son droit a l’education.
l éducation et la sante n ont pas de prix l état a l obligation de l éducation et la santé des citoyens ses un droit universel des nations unie ses a la population de ne pas se laisser faire au mali si chaque citoyens reclames ses droits sa fera bouger les choses
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