L’école malienne va mal, très mal. Outre les maigres résultats aux différents examens ces dernières années, le Mali n’a plus son statut d’antan dans les compétitions internationale.
Ahmed Baba Es Saadi, Mahmoud Kati, Hamadou Hampâté Bâ, Fily Dabo Sissoko, Massa Makan Diabaté, Seydou Badian, Yambo Ouologuem…sont quelques noms qui ont porté très loin le nom du Mali. Ces personnages sont un témoignage vivant de l’image de l’école malienne d’antan.
Le Mali était le pays où tout le monde rêvait d’étudier. Certains pays de la sous-région et de l’Afrique centrale sollicitaient les enseignants maliens pour les soutenir.
Cependant il y a de cela exactement 20 ans le diplôme malien n’a plus sa valeur d’atan à l’extérieur. Un parent exilé en Algérie lors de la récente crise témoignait sur RFI que son enfant qui était en 5e année s’est vu rétrograder en 2 e année par les enseignants algériens. C’est vraiment déplorable mais pas surprenant.
La baisse du niveau des élèves est due à diverses causes. Le système éducatif demande notamment de profondes reformes. Il est vrai que des réformes sont en cours mais elles paraissent inadaptées. Dans les classes on parle souvent la méthode APC (approche par compétence) mais dans la réalité l’application de cette méthode laisse à désirer. Certains enseignants et même des conseillers croient qu’il suffit de former les groupes d’élèves dans les classes pour que cette méthode soit automatiquement appliquée. Ils ignorent que chaque réforme demande des documents appropriés et des formations particulières.
D’autre part, certains enseignants bien que diplômés des IFM ou de l’Ensup n’arrivent pas à enchainer deux phrases correctes en français et on se demande comment ils arrivent à dispenser des cours devant les élèves. Lorsqu’on leur demande de lire c’est encore plus grave.
Les notes fantaisistes sont aussi courantes dans les classes car chaque enseignant veut être apprécié par son chef, son promoteur ou même les parents d’élèves (certains parents n’hésitent pas à s’en prendre violement aux enseignants chaque fois leur enfant a une mauvaise note). Il n’est pas souvent rare de voir des élèves (mineurs) fumer dans les classes. Sur ce point beaucoup d’enseignants sont complices car eux-mêmes fument dans les classes et s’adressent sans scrupule à leurs élèves « alumeti b’i bolo wa ?».
Ce n’est pas tout, outre l’indiscipline la crise de responsabilité des enseignants et de l’administration scolaire sont quelques-uns des facteurs de la déliquescence de l’école malienne. Conséquence, l’école ne forme plus les cadres adaptés au besoin du e marché de l’emploi. C’est bonjour le chômage.
La faute à qui ? En tout cas le nouveau chef de l’Etat est attendu sur la question.
Yaou Kawélé (stagiaire)
Le journaliste a raison d’évidence. Ex: En peu de phrases que d’erreurs de niveau de votre part: Fautes d’accent innombrables, redondance à “du Mali jusqu’à nos jours”, faute à “vous basez” ‘(“baser”), à ‘dont” au lieu de “que”, mauvais temps du verbe dans “dont vous veniez d’expliquer”), “hisser” (“élever” car on hisse à), masculin au lieu de féminin à (une suivie).
Dieu n’enseigne personne, qui n’étudie lui-même!
Monsieur le journaliste, de l’independance du Mali jusqu’à nos jours, il y a eu toujours des meilleurs et des mediocres. Vous ne pouvez pas vous basez sur un cas pour denigrer toute une generation. Jusqu’à aujourd’hui des maliens continuent de prouver les valeurs de l’ecole malienne dans des compétitions internationales. Le cas dont vous veniez d’expliquer qu’est ce que ce père de famille a fait pour hisser le niveau de son enfant quand il etait au Mali. Il ne suffit pas seulement d’inscrire son enfant mais il faut une suivie. Que Dieu nous sauve.
Comments are closed.