Education : Le système éducatif affecté par la crise

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Après leur nomination, les ministres en charge de l’Education et de la Formation  dans notre pays ont pris contact, mercredi dernier, dans les locaux du ministère de l’éducation, avec le conseil supérieur de l’éducation.  Il s’agissait entre les parties de mettre en place une collaboration féconde en faveur de notre système éducatif. Les travaux de ladite rencontre étaient présidés par le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Bocar Moussa Diarra en présence de ses collègues du Travail et de l’enseignement supérieur.

Messaoud Ould Mohamed Lahbib
Messaoud Ould Mohamed Lahbib

La prise de contact qui a réuni le mercredi les membres du gouvernement en charge de l’Education et de la Formation avec le Conseil supérieur de l’éducation a permis aux deux parties d’aborder des dossiers brulants de l’éducation nationale frappée par la crise du nord.

D’entrée de propos, le ministre, Bocar Moussa Diarra a rappelé la tragédie, qu’ont causée les narcotrafiquants sur les équilibres fondamentaux de notre nation, spécifiquement dans le domaine de l’éducation. Les conséquences de cette évasion ont été rudes, les infrastructures scolaires saccagées, le matériel didactique mis hors d’état de servir, et nos enfants embrigadés et instrumentalisés, a expliqué M. Diarra.  La barbarie de ces bandits a porté un coup dur même sur la gestion des flux, la formation des enseignants, la mise en œuvre des grandes réformes entreprises par le département et sur les efforts pour une éducation de qualité et une éducation pour tous, a poursuivi M. Diarra.

Au vu des difficultés que traverse le système éducatif, le ministre a souhaité l’implication du Conseil supérieur de l’éducation pour aplanir toutes ses insuffisances et désagréments que constate aujourd’hui notre éducation. Un projet d’urgence dénommé « éducation pour tous » à travers  la feuille de route, a été mise en place au niveau du ministre de l’Education, a fait savoir le ministre, pour répondre à la situation d’urgence dans laquelle se trouve l’école malienne. Et sait compter également sur la collaboration du conseil et de l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour remettre l’école en marche. Il s’est félicité  de la contribution de qualité du conseil à la mise en œuvre  des diverses politiques avant d’exhorter le conseil à continuer d’éclairer le gouvernement en matière d’éducation et de formation.

Il a évoqué également le renouvellement de ce conseil dont le mandat a déjà pris fin, depuis le mois de novembre dernier.

Aly Nouhou Diarra, porte-parole du Conseil, a félicité les ministres pour leur nomination avant de leur souhaiter pleins succès dans leur service. Il a étalé les efforts de son institution qui, pour lui, n’est pas « une chambre d’enregistrement » contrairement à d’autres avant de réaffirmer la disponibilité de l’ensemble des membres du Conseil pour l’épanouissement de notre système éducatif. S’agissant du renouvellement, il a insisté sur la qualité dans le choix des hommes devant siéger au conseil.

Comme le conseil supérieur de l’éducation regorge de plusieurs sensibilités du pays, c’est ainsi que les syndicalistes par la voix de Dr. Abdou  Mallé ont étalé leurs points de revendications, suspendues des suites de l’appel du président de la République. Il a appelé le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique à prendre toutes les dispositions pour faire aboutir ces revendications.

Ousmane Daou

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2 COMMENTAIRES

  1. Aplanir toutes les insuffisances et les désagréments au niveau de l’eduction? Le ridicule ne tue pas lorsqu’on prend connaissance de la liste politique des nouveaux Directeurs des Centres d’Animation Pédagogique (DCAP). Le ministre, Bocar Moussa Diarra, vient de tisser du mauvais coton. A t-il consulté le DNEF qui normalement doit proposer des cadres valeureux et qui ont une expérience avérée. Quand allons nous cesser les nominations politiques,le favoritisme. Je suis convaincu que la tache sera rude et très catastrophique pour beaucoup de ces DCAP qui n’ont aucune expertise en la matière. Ne doivent-ils pas être formé avant de les envoyer sur le terrain ou des conseillers sont plus outillés et avertis.

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