Le ministre de l’Education nationale, Pr. Amadou Sy Savané, a remis le 12 mars 2024 au président de la Transition, le rapport des Etats généraux de l’éducation (EGE) organisés du 16 au 19 janvier 2024. Il s’agit de la mise en œuvre de l’une des recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR) pour faire face aux défis actuels du système éducatif malien. Leur tenue avait été annoncée par le Colonel Assimi Goïta en juillet dernier lors de sa visite à Kayes.
Quatre départements ministériels (Éducation nationale, Enseignement supérieur et Recherche scientifique, Administration territoriale et Décentralisation, et Entrepreneuriat national, Emploi et Formation professionnelle) ont été impliqués dans l’organisation de Ces Etats généraux de l’Education (EGE). Ces EGE ont fourni le cadre idéal pour une analyse diagnostique de l’état actuel du système éducatif malien, combinée à une analyse des attentes exprimées par les populations maliennes, des recommandations des différents forums sur l’éducation au Mali depuis la réforme de 1962 jusqu’au PRODEC 2 en 2019, ainsi que des systèmes endogènes d’Education au Mali.
Former, d’ici à 2038, un citoyen nouveau, patriote et bâtisseur d’une société démocratique, acteur du développement économique, social, environnemental du pays, enraciné dans sa culture, maîtrisant les savoirs endogènes, participant aux progrès scientifiques et technologiques, et contribuant activement à la culture de la paix et au vivre-ensemble ! Telle est l’essence des recommandations présentées au chef de l’Etat par le président de la Commission nationale d’organisation, Dr Koulougna Edmond Dembélé.
Pour concrétiser cette vision, neuf piliers ont été identifiés lors des états généraux, accompagnés d’actions stratégiques à court, moyen et long termes. Ces piliers incluent la valorisation de l’éducation aux valeurs culturelles et aux savoirs endogènes, la promotion de l’éducation inclusive sur tout le territoire national, et la promotion de l’utilisation des langues officielles dans le système éducatif. De plus, des recommandations portent sur la révision des programmes d’enseignement pour inclure la maîtrise des langues officielles, des valeurs et savoirs endogènes, ainsi que des sciences et technologies à tous les niveaux du système éducatif…
Ces différentes orientations constituent désormais «une feuille de route, tracée de manière consensuelle», pour la refondation de notre système éducatif. «Cette feuille de route est riche et nous engage collectivement. L’État s’investira pour sa mise en œuvre diligente et efficace dans l’intérêt du Mali et des générations futures», a assuré le président Assimi Goïta avant d’inviter les participants à se considérer comme «des acteurs majeurs de ce nouveau chantier d’honneur et à remplir pleinement leur partition» !
Kader Toé
Pourtant tout est connu dans ce domaine qu’est l’éducation nationale, mais ça boite toujours, il faut reten0ir qu’en plus des textes, il faut des hommes et des femmes intègrent capables d’aimer leur pays plus que l’argent. En outre, il faut savoir punir les fauteurs de troubles, tant que les bandits ne seraient pas punis à la hauteur de leur délit, il y aurait des candidats à la délinquance, car ils sont respectés dans leur comportement indigne et éhonté.