L’association des promoteurs des écoles privées du Mali (AEPAM), a animé une conférence de presse le 19 octobre 2016 à la Maison de la presse à fin d’édifier l’opinion publique sur leurs rôle et préoccupations dans le système éducatif malien.
Les établissements privés constituent un maillon fort du système éducatif malien, en effet, l’enseignement privé secondaire se charge de près de 65% des élèves. Tout bouleversement de cette membrane de notre société ne peut donc passer inaperçu comme le témoigne la grève illimitée enclenchée par les écoles privées en avril dernier qui avait fait le choux gras de l’actualité, une grève relative au paiement des impôts. Chose qui avait provoqué une paralysie dont la médiation des ministres en charge de l’enseignement de l’enseignement secondaire, supérieur et de la recherche a été saluée dans la recherche d’un terrain d’entente. Selon un langage populaire, les établissements privés seront un nid de dépotoir qui n’inculque pas l’encadrement et la formation requise aux élèves.
Nonobstant leur place dans le système éducation, les promoteurs des écoles privées font peu de communication autour de leurs activités selon les explication de Abdoul Kassoum Touré, secrétaire général de l’ Aepam. Et pour pâlir à cette déficience, l’association des promoteurs des écoles privées du Mali ont échangé avec les hommes de médias enfin d’édifier l’opinion nationale sur leur rôle dans le système éducatif malien. Et d’autre part, exposer les requêtes soumises à leur département de tutelle. Comme l’a souligné le secrétaire général de l’association, les écoles privées sont des partenaires et acteurs du système éducatif, l’enseignement privé, appui l’Etat pour répondre à la faiblesse de ce dernier à couvrir l’ensemble des besoins. Abdoulal Kassoum Touré affirme par ailleurs que les écoles privées jouent un grand rôle socio-économique avec ses apports 100milliards et la création d’emplois ( 15 000 postes fixés et 30000 postes des non permanents). A côtés de résultats notés par le porte-parole de l’ association des promoteurs des écoles privées du Mali, il faut signaler que l’ association a soumis certaines requête à son département de tutelle à savoir : la création d’un cadre formel de concertation dans une dynamique de partenariat public/ privé ; le déverrouillage des transferts public-privé et privé-privé ; le dégrèvement du surplus d’effectifs du public vers le privé ; le redéploiement des élèves des structures inexistantes ou fermées ; l’orientation des élèves de 15ans en prenant compte de la problématique de proximité. Pour M. Touré, vue l’important rôle qu’ils jouent dans le système éducatif il est essentiel pour eux de prendre part aux débats et échanges avec le ministère de tutelle pour les prises de décisions les impliquant.
Khadydiatou Sanogo
“Et pour pâlir à cette déficience”…. Que signifie cette phrase? L’article est cousu de fautes et d’incorrections! Où sont partis les journalistes à la plume propre?
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