L’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a battu le pavé hier jeudi 11 mai 2017, pour exiger la reprise des cours dans les différentes facultés, les grandes écoles et les instituts de formation des maîtres du Mali.
Cette marche qui a débuté à la Bourse du travail a pris fin à la Primature. Ils étaient tous mobilisés, élèves et étudiants pour participer à cette marche pacifique qui vise un seul objectif : trouver une solution diligente entre les enseignants et le gouvernement pour que les étudiants retournent vite dans les classes. Depuis le 4 avril 2017, les enseignants du supérieur ont déclenché une grève illimitée. Suite aux échecs des différents rounds de négociation entre les deux parties, les étudiants et élèvent redoutent désormais une année blanche.
« Nous sommes restés patients pendant un mois et six jours sans cours. Nous avons donné du temps aux deux parties de se concerter en toute responsabilité et chercher une solution à cette grève. Malheureusement, ça n’a pas porté de fruit. A cet effet, le bureau de coordination, soucieux du devenir de ses militants, exige la reprise immédiate des cours dans toutes les universités, les grandes écoles, les instituts de formation et dans les établissements secondaires des régions du nord du pays », a affirmé le secrétaire général de l’AEEM, Abdoul Salam Togola.
Aux termes de la marche, une délégation de l’Association des élèves et étudiants du Mali a été reçue par le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga. Au sortir de la rencontre, le secrétaire général de l’AEEM s’est montré optimiste.
« Le Premier ministre nous a rassurés en affirmant que les négociations s’ouvriront dans les prochains jours pour mettre fin aux grèves que vit notre pays », a annoncé le secrétaire général de l’AEEM.
Lors de la manifestation, on pouvait lire entre autres sur des pancartes des slogans : « On veut étudier » « Non à une année blanche » « Etudier c’est mon droit ».
Zié Mamadou Koné, stagiaire
Il faudrait mettre tous ces enseignants récidivistes paresseux à la retraite anticipée et faire muter bon nombre d’eux. Ils sont payés pour éduquer nos enfants. S’ils n’honorent pas leurs contrats, la fermeté devrait s’imposer. Il y a t’il un chapitre budgétaire pour le payement des grévistes et autres chômeurs ?
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