L’Association action sociale Mali (AAS-Mali) a organisé du 26 au 30 décembre 2013 un atelier de formation d’enseignants d’écoles privées. 4e du genre, l’atelier de cette année, qui s’est tenu au Groupe scolaire Razel à Fadjiguila, avait pour thème : « la didactique des disciplines ».
La clôture de l’atelier a eu lieu hier lundi 30 décembre 2013 au Groupe scolaire Razel à Fadjiguila. C’était en présence des responsables de l’Association action sociale Mali (AAS-Mali) notamment le président, Moussa Aliou Kéita. On notait également la présence du représentant du Cap de Banconi, Drissa Sékou Mariko et du directeur du Premier cycle du Groupe scolaire Razel, Dramane Doumbia.
Cette 4e édition de l’atelier de formation qui a débuté le 26 décembre dernier avait pour objectif d’améliorer la qualité de l’enseignement dans les classes.
Il s’agissait de clarifier des concepts comme : la pédagogie active, l’OPO, la technique d’animation, méthodologie des disciplines.
Pendant 5 jours, les 76 participants venus de 23 écoles privées issues des Cap de Banconi, Sangarébougou et Djélibougou, ont abordé des disciplines comme l’enquête, la recherche collective des idées, la lecture, les mathématiques, le vocabulaire, l’élocution, la rédaction, l’histoire et la grammaire.
La clôture de l’atelier a été marquée par la lecture du rapport général et la remise des attestations aux participants.
Il faut noter que l’atelier est accompagné d’un suivi des bénéficiaires dans leurs établissements respectifs.
Pour le président de l’AAS-Mali, Moussa Aliou Kéita, « c’est la quatrième fois que l’atelier est organisé. Depuis 2010, à chaque congé de Noël, on donne des formations sur les méthodes pédagogiques aux enseignants des écoles privées. Il s’agit d’apporter notre pierre à promotion de l’école malienne notamment les privées. Après la formation, le formateur passe dans chaque école pour suivre les enseignants ».
Le directeur du Premier cycle du Groupe scolaire Razel, Dramane Doumbia, a expliqué que son école a mis tout le nécessaire à la disposition de l’atelier afin que la formation se déroule dans les meilleures conditions. M. Doumbia a souligné qu’il appartient maintenant aux enseignants formés d’aller transmettre leurs connaissances aux enfants. Il a trouvé que le temps imparti pour l’atelier (5 jours) est un peu court.
Quant au représentant du DCAP, Drissa Sékou Mariko, il a exhorté les enseignants à la persévérance et a souhaité que la formation soit élargie à d’autres écoles. Il a salué l’initiative de l’AAS-Mali qui vient en appoint aux efforts du CAP.
A. D.