Education : L’Ecole malienne peut brûler mais ne se consumera jamais

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Depuis un certain temps, une lumière obscure plane sur nos établissements scolaires cités comme modèles en Afrique pour leur efficacité bien avant l”indépendance jusqu”à une date récente.

Plus récemment, grande et désagréable était la surprise des parents d”élèves et de la jeunesse malienne, en un mot,  de la population malienne, tout entière,  en apprenant qu”un professeur de lettres d”un lycée privé malien,  a procédé à l”évaluation de la connaissance de ceux-là mêmes que nous avons de plus chers, nos enfants, en leur proposant un thème des plus malveillants, qui ne rend pas justice à l”école malienne considérée par les élèves comme un temple du savoir avec comme dieux, les enseignants.Ceci dénote, de la part de notre enseignant, un manque total de respect vis-à-vis des enfants, des parents d”élèves, du corps professoral et de la société malienne tout entière. L”intéressé, de notre point de vue a un double objectif.

Primo, il veut porter atteinte à la gloire lumineuse de l”Ecole malienne dont les portes drapeaux ont été les brillants hommes de lettres, de sciences et des politiciens qui font honneur à leur origine à travers le monde. C”est grâce à ces hommes, formés à l”Ecole du Soudan français et du Mali, que les citoyens se rendent compte, de plus en plus,  que leur espoir et leur attente dont la réalisation était hier du domaine de l”illusion,  sont entrain de voir jour rapidement et sûrement.

Ces érudits sont là par la volonté du Dieu Tout Puissant. Toutes les réalisations et actes salutaires qu”ils posent dans notre pays,  hier comme aujourd”hui,  sont les réponses aux prières des sans espoirs. Pour les Maliens,  toutes attitudes nauséabondes,  en d”autres termes,  toutes formes de malveillance à l”endroit de l”Ecole malienne, à qui Dieu impose la pénible tâche qui est la sienne, "n”est que du vent" comme nous le dit si bien Ecclésiaste (le mot Ecclésiaste est la traduction de l”hébreu Qohelet, homme chargé d”instruire l”assemblée des croyants). Intellectuels honnêtes du Mali, je sais que vous savez mieux que quiconque que "Toute œuvre de Dieu vient bien en son temps, mais il a mis l”éternité au cœur des hommes; et eux ne trouvent pas le sens de l”œuvre divine depuis le début jusqu”à la fin" Ecclésiaste (3.11 et 14 ; 8,16-17).

Enseignants honnêtes, je ne dirai pas que vos oeuvres d”aujourd”hui sont de moindre valeur par rapport à ceux de vos prédécesseurs. Je me fie en cela aux enseignements d”Ecclésiaste qui dit dans le verset7 (sentences de sagesse) " ne dis pas: comment étaient les temps anciens? Sûrement meilleurs que ceux d”aujourd”hui. Ce n”est pas la sagesse qui fait poser cette question". Je vous dirai plutôt de continuer votre longue et lourde tâche, quand bien même d”autres s”évertuent à "gaspiller tout ce pourquoi vous vous êtes sacrifiés". Car comme le dit si bien Ecclésiaste dans le verset 8 (Sentences de sagesse) : « mener à bien une entreprise vaut mieux que la commencer : c’est la persévérance qui compte et non la prétention ».

Chers intellectuels patriotes, redressez ce qui est tordu en venant au secours de l”école malienne. Par les liens d”amour, vous faites un avec votre peuple qui vous soutiendra toujours dans ce combat contre les intellectuels véreux que nous appelons à la raison. Car le Mali a besoin de tous ses fils. – Secundo le dessein inavoué, du désormais, tristement célèbre professeur à jamais handicapé, à cause de son agissement, pour sa profession, serait sans doute une malheureuse tentative de s”opposer à la participation massive des femmes, que notre enseignant s”évertue à discréditer à travers le sujet proposé à ses élèves, à la gestion des affaires publiques.

L”arrivée au pouvoir des femmes a,  entre autre, comme pré-conditions la précision de postes, certainement objets de convoitises. Nous sommes d”avis que ce que nous avançons ici peut demeurer en retrait par rapport aux véritables objectifs de l”enseignant. Qui peut savoir ce qui se passe véritablement dans la tête d”un enseignant qui se caractérise par des faits qui ne se sont jamais produits et qui ne se produiront jamais dans le cadre de l”éducation sur la planète terre ? Il faut avoir du culot, sans limite, pour entreprendre la tâche dont l”enseignant a fait sienne surtout lorsque l”on est professeur malien attitré dans un Lycée.

Un culot doublé d”une témérité dans un jeu ou enjeu, si vous le voulez bien, dont les seuls perdants, à plus d”un titre,  sont nos enfants. Point besoin de fortifier cette assertion par aucun argumentaire car, désormais tous les Maliens, de quelque milieu que se soit, sont conscients du danger que représente de tels enseignants pour la jeunesse malienne. Cette jeunesse qui ne cesse de nous informer de l”orage qui plane sur son avenir. En effet, si l”on prend le temps d”écouter et comprendre ses messages, transmis grâce à la musique RAP/R and B…. qui mettent l”accent sur la corruption financière et sexuelle (les notes sexuellement transmises) dans le milieu scolaire, l”on comprendra aisément l”obscurité qui s”interpose entre notre jeunesse et la lumière qu”elle ambitionne d”atteindre.

 ” Du reste, les craintes et hantises, évoquées par la jeunesse malienne dans ses chansons quotidiennes et contre lesquelles elle ne dispose d”aucun rempart, auraient dû être au centre des préoccupations de notre professeur s”il avait le moindre souci d”utilité à ladite jeunesse,  donc à la nation malienne. Contrairement notre Professeur souhaitait plus de sensation dans un égout de puanteur d”une profondeur sans fin. Qu”à cela ne tienne. Pourquoi ne s”est-il pas illustré dans le sujet proposé, compte tenu des messages de la jeunesse dans ses chansons, par rapport aux lycéennes et aux portefeuilles des parents d”élèves? Ici la sensation recherchée aurait atteint son paroxysme et d”autre part les élèves, les enseignants auraient bénéficié de leçons fort utiles.

Conséquemment notre professeur aurait reçu les félicitations de tous pour son courage et son rôle dans l”amorce de la moralisation de l”environnement scolaire. Ceci ne vaut-il pas mieux que d”inculquer dans la tête des enfants des idées traumatisantes qui risquent de les poursuivre toute leur vie? L”acte que vous venez de poser, monsieur le Professeur, à une double nature tout aussi dangereuse l’une que l’autre. Obsessionnel pour vous-même. Criminel pour les enfants qui pourraient être amenés à regarder autrement les Professeurs, les parents ainsi qu”eux-mêmes et bien plus tard les relations sociales. Je ne détaillerai point, volontairement, ce passage pour éviter d”être à la base du développement de tendances traumatisantes non souhaitables chez nos enfants.

Mon cher professeur, détrompez-vous. L”enfant malien sait reconnaître l”étau dans lequel vous souhaitez l”insérer. Il sait faire usage de sont intellect et de son génie pour s”en écarter, Dieu merci, et ce grâce à sa culture sociale, musulmane, chrétienne ou juive. Bien sûr,  à entendre la jeunesse malienne,  vous apparaissez comme un être d”une jalousie obscure, sans scrupule, non sincère, douteux, voire dangereux. Concernant les parents d”élèves, l”acte immoral posé ne leur inspire qu”un dégoût d”une étendue sans limite. Grâce à Dieu, tout s”oublie sous le soleil. Tout passe,  excepté Sa Toute Puissance. L”école malienne survivra à la catastrophe que représentent pour elle certains individus mal intentionnés qui ne visent qu”à l”impliquer dans des projets machiavéliques, pour assouvir leur désir de pouvoir, pour ne pas dire d”argent.

 Ce sont ceux-là mêmes pour qui « l”argent c”est le pouvoir» qui,  de tout temps,  font planer le danger sur l”école malienne en prenant la jeunesse en otage par son utilisation dans leurs programmes aux objectifs inavouables. Ce faisant,  ils compromettent le devenir de nos enfants, voire l”avenir du pays. De toutes les préoccupations humaines des époques préhistoriques à ce jour,  il en demeure une que les hommes ont priorisée. Elle a pour nom l”éducation. Aussi, c”est un devoir de la part de nous tous: Assemblée Nationale, Associations des Parents d”élèves, diverses associations de jeunes, syndicats, confessions religieuses, j”en passe, de sauver l”Ecole malienne.

De demander à ceux à qui nous confions nos enfants, d”observer d”honorables égards à leur endroit en respectant la cohérence logique que nécessite la formation intellectuelle. Ceci mettra, certainement, fin à l”état d”âme, non réjouissant, des élèves et parents d”élèves qui se sentent légitimement offensés par le comportement des formateurs qui s”évertuent à obscurcir le lumineux avenir de la jeunesse malienne. L”autorité sera, ainsi, établie entre formateurs et étudiants et par finir au sein de la nation. « Ô les Croyants! Obéissez à Allah, et Obéissez au Messager et à ceux, d”entre vous qui détiennent le commandement.

Puis, si vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleur interprétation (et aboutissement) ». Sourate An- Nis â Verset 59). D”ici notre prochaine rencontre, mes chers intellectuels patriotes, méditons sur cet extrait du texte de RudYard Kipling "Tu seras un Homme, mon fils ». Si tu peux voir détruit l”ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou, perdre d”un seul coup le gain de cent parties.

 Sans un geste et sans un soupir; Si tu peux supporter d”entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d”entendre Mentir sur toi leur bouche folle, Sans mentir toi-même d”un seul mot; Tu seras un homme, mon fils. De ce qui précède, l”on pourrait être amené à comprendre en lisant Ecclésiaste, RudYard Kipling, le Coran et les enseignements de Jésus: sous le soleil certains construisent d”autres détruisent. Cependant, il convient toujours de s”en remettre à Dieu et de s”aimer les uns les autres pour un avenir meilleur pour tous.

Boubacar TRAORE Cheminot à la retraite Hamdallaye Plateau Bamako

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