Le projet d’accès à l’école primaire par la stratégie de scolarisation accélérée (PASS) mis en œuvre au Mali, au Niger et au Burkina Faso est arrivé à son terme. Le rapport final indique qu’il a permis d’envoyer 58 659 apprenants à l’école au Mali.
Ces chiffres ont été fournis lors d’un atelier de deux jours organisé par le consortium Plan international -Mali et la Fondation Stromme cette semaine à Bamako. Le projet PASS PLUS présent dans trois pays du sahel à savoir le Niger, le Mali et le Burkina Faso visait, selon une note technique, à faciliter l’accès au premier cycle de l’enseignement fondamental.
Après six ans d’exécution, le directeur des programmes et de l’influence de Plan-Mali, Lazare Charles Djibodé, souligne que son exécution a atteint 82% avec la scolarisation de 58 659 apprenants sur les 71 198 prévus. Ce qui a permis de toucher 1790 centres, de distribuer 26 021 kits scolaires aux apprenants et de réaliser les cours de rémédiations à l’intention 29 198 élèves. S’y ajoute à près de 600 animateurs, superviseurs, coordinateurs et de staffs recrutés pour assurer un meilleur suivi des apprenants et de garantir la qualité de l’apprentissage.
Pour le directeur des programmes du plan international Mali, la mise en œuvre du projet a été jonchée des défis. Au nombre de ceux-ci, il a cité le défis d’acquisition des extraits d’actes de naissances pour les apprenants, la traçabilité des apprenants PASS Plus dans le système éducatif et leur maintien dans le système classique. Pour relever ces défis, il a exhorté le représentant de la Direction nationale de l’enseignement fondamental et les ONG retenues pour la mise en œuvre à faire face aux défis cités. Ce, afin d’améliorer davantage la performance et la pérennisation du projet PASS Plus.
En rendant hommage au partenaire de l’école malienne, le directeur national adjoint de l’enseignement fondamental, Mamadou Kanté, a reconnu que beaucoup d’enfants qui étaient hors des classes ont pu retrouver le chemin de l’école grâce à ce projet. Occasion indiquée pour lui pour rassurer les responsables du projet que des efforts sont entrain d’être déployés par les autorités de l’éducation primaire pour résoudre la question d’extraits d’actes de naissances.
Ces efforts restent insuffisants parce que, dit-il, les responsables sont confrontés aux difficultés de maintenir les élèves à l’école à cause du déficit de classes et d’enseignants. C’est ainsi que Mamadou Kanté a lancé un appel pressant au consortium Plan international-Mali, la fondation Stromme et le bailleur fondation educate A Chid pour le financement d’une seconde phase de ce projet.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Accueil Education