Du 8 au 15 août se dérouleront les examens de la première session de la Faculté des Sciences Juridiques et Economiques (FSJE). Faire les examens est une bonne chose. Mais faudra t il qu’ils se tiennent dans de bonnes conditions. Cette année les conditions ne seraient pas les meilleures et les professeurs ont tenu à le faire savoir en organisant une conférence de presse à la maison de la presse le lundi dernier. Les conférenciers étaient Djibonding Dembélé, Secrétaire général du Comité SNESup de cette faculté, Yacouba Koné, Abdoulaye Sékou Traoré et Abou Mallé respectivement secrétaire aux revendications et secrétaire exécutif du Comité NESup de la FSJE. Selon eux leur souhait n’était ni une année blanche ni une session unique. Mais la situation telle qu’elle se présente est que des conditions acceptables ne sont pas réunies pour le bon déroulement des examens. Mais l’administrateur provisoire et le Comité AEEM de la dite faculté tiennent à leurs examens de fin d’année. D’un autre côté le conseil de l’université a décidé cette année de la fermeture de toutes les facultés de l’université à partir du 15 juillet 2006.
L’argument avancé par le recteur aux dires de M. Djibonding Dembélé, est que l’organisation des examens pendant les Vacances, "non seulement n’est pas efficace mais aussi engendre des dépenses supplémentaires". Selon Dembélé, il y a également l’impréparation de l’administration provisoire dans l’organisation des examens. "Cette improvisation des examens a pour conséquence, l’impossibilité pour les étudiants d’avoir un temps normal de révision" a-t-il fait savoir. La stratégie de Bani Touré d’après le secrétaire général du Comité SNESup pour organiser les examens consiste à proposer soixante dix milles (70 000) F Cfa à toute personne qui accepterait de fournir des sujets ou de surveiller les examens en lieu et place des professeurs. "A cet égard, a-t-il affirmé, M. Bani mise sur les vacataires, le personnel administratif et technique… mais également, il tente de diviser les professeurs par la désinformation". La plupart des professeurs titulaires étant en vacances, la question que bon nombre d’observateurs ne cessent de se poser est : après les examens qui vont corriger les feuilles ? Est-ce d’abord ces sujets seront choisis sans fuite ? Les professeurs accepteront-ils de corriger ? Est-ce que dans cette situation nous n’allons pas assister à un retour en arrière de la FSJE ? En tout cas, faire les examens est un grand pas. Mais corriger les feuilles d’examens et proclamer les résultats en est un autre. Cette situation mérite de trouver une solution à temps avant qu’elle ne s’envenime. Et le Conseil de l’université est là.
Hadama B. Fofana
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