Education et Formation Professionnelle : Un nouveau programme décennal de développement

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Organisée par la Cellule de Planification et de Statistique(CPS) du secteur de l’éducation, responsable de la commission logistique et Administration, la revue vise à analyser la situation du secteur de l’Education et de la formation professionnelle en phase de stabilisation, ainsi que les conditions de préparation du nouveau programme décennal de développement du secteur. L’objectif principal de cette activité est d’asseoir les bases d’une préparation et d’une mise en œuvre efficiente du nouveau programme  décennal de développement.

Dans son mot de bienvenue, le  représentant du Maire de la commune III du District de Bamako, M. Mamadou Sacko  a indiqué que la mise en œuvre efficiente  de cette revue constitue le gage pour le progrès de notre système éducatif et la lutte contre le chômage des jeunes. Il a donné l’assurance de l’accompagnement du conseil municipal de la commune III.

A la suite de Mamadou Sacko, la Cheffe de file des PTF, Mme Béatrice Meyer, a apprécié les efforts  du  gouvernement dans l’amélioration de la qualité de l’Education. Selon elle, la lutte contre la pauvreté passe par un investissement  conséquent  et efficace dans l’Education et la formation.

Elle a aussi ajouté que la création d’une vision commune ainsi que la collaboration étroite avec tous les acteurs du secteur, produiront des résultats tangibles et durables.

Pour sa part, Me Tall dira que  «  La revue annuelle de l’éducation est un moment important pour analyser les actions de formation et d’éducation programmées.  Il a aussi rappelé que la revue 2015 de l’Education conclut le programme décennal de développement de l’Education(PRODEC) pour lequel notre pays s’était engagé sur la période 2001-2010. Au ministre Tall de faire comprendre à l’assistance que la crise politico-sécuritaire perpétrée par le coup d’Etat du 22 mars2012 a eu une incidence négative sur les avancées obtenues de cette première phase du PRODEC. Selon lui à cause de grave crise, le secteur de l’Education et de la formation a été particulièrement affecté notamment dans les régions du nord qui ont enregistré une interruption de certaines activités éducatives.

Malgré ce contexte, a précisé le ministre, le gouvernement avec l’appui des PTF s’est attelé à protéger les dépenses courantes pour la prestation des services de base parmi lesquels l’éducation. Toutefois, Mountaga Tall a déclaré que le secteur de l’Education reste  confronté à des défis importants à relever ; à savoir :  la faible qualité de l’Education impactée notamment par le manque de livres de lecture et autre matériels didactiques et le niveau de qualification de certains maîtres ; la perte du temps d’apprentissage due essentiellement à l’absentéisme des formations et aux grèves  des apprenants et formateurs  qui ont  une incidence sur les résultats finaux ; la faiblesse de la gouvernance dans les prises de décisions et la gestion des ressources affectées au secteur ; la disponibilité de statistique  fiable ; la question enseignante qui reste une épine dorsale du projet sectoriel à bâtir.

Pour ce faire, le ministre de l’Enseignement  Supérieur et de la Recherche Scientifique a souligné que la formule «  Tous pour chacun et chacun pour tous » doit être notre boussole. Aux dires de Maître, il s’agit désormais de décloisonner les sous-secteurs de l’Education et de la formation et de saisir la portée de chaque intervention éducative dans toute sa dimension  en amont et en aval, en maximisant l’apport de chacun. Pour terminer,  il a noté qu’il nous faut aller vers une nouvelle intelligence dans la conception des activités éducatives.

C’est ainsi que les participants issus des départements  ministériels,  des  PTF, des partenaires sociaux de l’école, des organisations de la société civile et du secteur privé, étaient appelés à faire le point de mise en œuvre des recommandations de la revue sectorielle conjointe de 2014. Les débats étaient focalisés sur la question de l’enseignement, la gouvernance du secteur de l’Education  et- de la formation professionnelle dans un contexte de décentralisation et la professionnalisation des filières  et l’employabilité des jeunes : cas du système LMD.

Abdramane Samaké       

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