Après la grande marche sur toute l’étendue du territoire, le mercredi 05 avril, les enseignants entament ce lundi une grève de 240 heures allant du lundi 10 au vendredi 14, et du lundi 17 au vendredi 21 avril 2017 inclus, avec rétention de notes. Ils réclament l’application immédiate du procès-verbal de conciliation du 8 janvier 2017 signé entre le gouvernement et le collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.
Après avoir observé une grève de 9 jours soit 216 heures allant du lundi 13 au vendredi 17 mars et du lundi 20 au jeudi 23 mars 2017 inclus, avec rétention de notes, les enseignants n’ont pas eu de suite favorable par rapport à l’application du procès-verbal de conciliation du 8 janvier 2017 signé entre le gouvernement et le collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.
Mécontents de la non-prise en compte de leurs revendications d’amélioration des conditions salariales, les différents syndicats de l’éduction ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Après le dépôt du nouveau préavis de grève de 240 heures sur la table du ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions, le collectif a organisé une marche pacifique sur toute l’étendue du territoire, le 05 avril dernier. Cette marche a été suivie sur toute l’étendue du territoire de Kayes à Gao en passant par Bamako. Partout les enseignants ont exprimé leur colère face à la non-application du protocole d’accord, notamment le statut autonome.
Pour le nouveau mot d’ordre de grève, il s’agit de 240 heures, soit 10 jours allant de ce lundi 10 au vendredi 14 et du lundi 17 au vendredi 21 avril 2017 inclus, avec rétention de notes. Notons que les négociations sont suspendues entre le gouvernement et le collectif des syndicats de l’éducation faute d’entente autour de l’application du procès-verbal de conciliation du 8 janvier 2017, dont le statut autonome reste le grand désaccord.
Wassolo