Le Dr Augustin Poudiougo au nom du ministre de l’Education Nationale, a présidé le lundi 3mars 2025 à l’Académie Malienne des langues (AMALAN) l’ouverture des travaux de l’atelier de formation des formateurs sur les environnements d’apprentissage, sûrs, favorables et propices (EAS). Ledit atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Création d’environnements d’apprentissage sûrs, favorables et résilients pour protéger le droit des enfants à l’éducation dans les situations de conflits et de crise au Sahel, en Afrique centrale et en Afrique de l’Est », une initiative de l’Institut pour le Renforcement des Capacités en Afrique de l’Unesco avec le soutien financier du Japon.
La présente formation des acteurs de l’éducation, deuxième du genre, est une contribution au renforcement du système éducatif à travers la création des environnements d’apprentissage, sûrs, favorables et résilients pour protéger le droit des enfants à l’éducation, même en période de conflit et de crise. Elle relève du projet « Création d’environnements d’apprentissage sûrs, favorables et résilients pour protéger le droit des enfants à l’éducation dans les situations de conflit et de crise au Sahel, en Afrique centrale et en Afrique de l’Est », porté par l’Institut pour le Renforcement des Capacités en Afrique (IICBA) de l’Unesco sur financement du Japon à hauteur de 700 millions de FCFA dans le cadre de son budget supplémentaire 2023.
D’une durée d’un an (mars 2024-mars 2025), ledit projet se déploie dans six pays à savoir le Mali, le Burkina –Faso, la République Centrafricaine, le Sud-Soudan, le Tchad et le Niger en tant que pays en réseau. Son objectif est de renforcer les systèmes éducatifs, et accompagner la préparation des enseignants afin de préserver le droit à l’éducation des enfants en âge scolaire, et ce, malgré les crises sécuritaires.
L’IICBA est un institut spécialisé de l’Unesco basé à Addis-Abeba (Éthiopie) dont la mission est de renforcer les capacités des enseignants, particulièrement ceux d’ Afrique, a fait savoir la Chargée de Projet de l’IICBA, Kasumi Moritani. Parlant du projet EAS, Mme Moritani indique que l’IICBA dans le cadre de ses activités, a eu à mener certaines études sur les conditions des enseignants (soutien, motivation et capacité de réaction face à l’évolution rapide de la société) dont les résultats n’ont pas été très positifs. Et ce projet serait une réponse à ces défis car il soutient le bien-être des enseignants ainsi que des élèves.
La Chargée d’Affaires de l’Ambassade du Japon au Mali, Endo Satoko, quant à elle, a insisté sur l’importance de l’éducation, un vecteur de développement et de réduction des inégalités, selon ses dires. Elle a ensuite rappelé l’engagement du Japon aux côtés du Mali dans ses efforts de développement de son système éducatif, comme en témoigne son financement du «Projet d’amélioration des équipements pour les établissements de formation technique et professionnelle dan le district de Bamako » pour un coût d’environ 5 milliards de FCFA.
Pour le représentant du ministre de l’Education Nationale, le Dr Augustin Poudiougo, l’amélioration du système éducatif est un axe prioritaire pour le gouvernement, ce conformément aux directives du Président de la Transition dont les recommandations sont orientées sur un capital humain de qualité pour le pays. Toute chose qui nécessite de créer des conditions propices à des enseignements, apprentissages de qualité, a-t-il . Avant de remercier l’Unesco et le Japon pour cette initiative bénéfique à l’éducation malienne, surtout qu’ elle cadre parfaitement aux efforts enclenchés par le Mali dans ce sens de l’amélioration de son système éducatif. Pour finir , le Dr Poudiougo, a engagé l’ensemble de ses services techniques pour une mise en œuvre réussite du présent projet dont le bénéficiaire reste le système éducatif malien.
Khadydiatou SANOGO /maliweb.net