Education : Echos de nos Facultés et grandes écoles

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Nous sommes dans la deuxième semaine des cours au niveau de l’Université de Bamako après la trêve demandée par le président de la République aux syndicats d’enseignants. Voyons de ce fait ce qui passe dans les différentes facultés, ce qui inquiète tant les responsables administratifs des différentes facultés, grandes écoles et instituts de même que les étudiants.

Fmpos : Les étudiants en stand by  pour connaître la suite de la trêve des enseignants.

«Depuis le quinze juillet, nous avons repris les cours. Et nous continuons sur cette lancée à présent. On étudie dans la tranquillité ici. Nous attendons maintenant la fin de la  trêve des syndicats d’enseignants du supérieur pour savoir si on va continuer ou pas les cours pour sauver l’année », a déclaré avec inquiétude le secrétaire général du comité Aeem de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (Fmpos), Sylvestre Togo. C’est dire qu’ici, on est dans l’attente.

Flash : Reprise des cours sans la satisfaction de leurs revendications

Après avoir décrété trois jours de grève en fin de semaine dernière à travers son comité Aeem, les étudiants de la Faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines (Flash) ont repris les cours depuis lundi dernier. Mais sans obtenir satisfaction de leurs revendications dont le principal point concernait le payement des bourses des étudiants des classes des deuxième, troisième et quatrième années. « Nos doléances ne sont pas satisfaites. Mais on a jugé nécessaire de rentrer en classe et de suivre les cours. Actuellement pour  nos bourses, l’Etat nous doit à peu près trois milliards de Fcfa. Aujourd’hui, on nous a fait comprendre  qu’il n’y a que cinq cent millions de Fcfa pour nous. Ce qui ne pourra rien faire dans nos problèmes. Car une fois qu’on informera  que les bourses sont tombées, c’est tous les étudiants qui vont se ruer sur le guichet de l’économe alors que l’argent est insuffisant pour nous. Ce qui nous a amenés à dire de ne pas commencer les payements avec cette somme pour éviter les polémiques. On va étudier et attendre que l’argent soit mobilisé », a indiqué le secrétaire général de la Flash, M Ali Cissé.

Fast : Souhait  d’accord entre le gouvernement et les syndicats

Comme à la Fmpos, au niveau de la Faculté des sciences et techniques (Fast), les cours se déroulent normalement. Mais c’est la fin de la trêve acceptée par les syndicats qui anime les débats. D’où l’inquiétude des uns et des autres de voir les syndicats reprendre la grève ou d’aller en vacances au mois d’août. «Nous pensons que le gouvernement et  les enseignants se feront des concessions pour que l’année académique soit sauvée. En tout cas, on est optimiste», a souligné, Oumar Kanté, secrétaire général du comité Aeem de la Fast.

Cesb : Inquiétude quant à la décision   des enseignants après la trêve

Le Centre d’enseignement supérieur de Bamako (Cesb) n’a pas été épargné par la cessation de travail de la Flash la semaine dernière. Les filières relevant de cette faculté, ici, ont également suivi le mot d’ordre de  grève. Mais à en croire le directeur général du centre, Dr Daouda Sacko, tout est rentré dans l’ordre dans son établissement depuis lundi dernier. Là aussi, l’on ne sait pas dans quelle sauce l’on sera mangé après la trêve des enseignants. « On prie Dieu pour que les protagonistes s’entendent pour que les cours ne soient plus arrêtés », a déclaré Abdoulaye Kéita, étudiant en deuxième année unilingue.

Fsjp : La suite de la trêve attendue également

A la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp), aucune perturbation n’est à signaler. Mais ce qui inquiète ici aussi, c’est de voir les cours interrompus encore  après plus de trois mois d’arrêt de cours à cause de la grève illimitée des syndicats d’enseignants.

Ensup/ Iug / Eni: Des inquiétudes aussi

A l’Ecole normale supérieure (Ensup) et à l’Institut universitaire de gestion (Iug),  de même qu’au niveau de l’Ecole nationale d’ingénieurs (Eni), l’on veut aller vite afin de sauver l’année, mais l’on ne cesse de s’interroger aussi sur la décision qui sera prise dans quatre jours par les syndicats d’enseignants. D’où l’inquiétude des uns et des autres.

 Fseg : Jabare Abdourazak élu secrétaire général

Le mercredi dernier, à la Faculté des Sciences économiques et de gestion (Fseg), il n’y a pas eu de cours. Il y avait l’élection du nouveau secrétaire général du comité Aeem. Même s’il a y a eu affrontement entre les partisans de deux candidats,  Jabare Abdourazak Traoré et Abdrahamane Diakité, tous deux de la quatrième année gestion, un secrétaire général a été élu quand même. Il s’agit de Jabare Abdourazak. « Après l’élection, les choses sont rentrées dans l’ordre, nous étudions normalement », a martelé Souleymane Diakité, étudiant en troisième année Analyse quantitative et politique économique (Aqpe).

Hadama B. Fofana

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