Education : Baptême de feu pour TOP EDUQ

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Lancé au Mali le vendredi 25 mars, le programme Tous pour une éducation de qualité (TOP EDUQ) rassemble plus de 160 organisations de la société civile éducative du Bénin, Burkina Faso, France, Mali, Niger et Sénégal. Ce projet collectif, cofinancé par l’Agence française de développement et le ministère des Affaires étrangères français, remplace un programme de 10 ans de soutien aux associations spécialisées dans l’éducation dans les pays concernés.

 

Le programme compte168 organisations membres dont 151 réparties dans les 5 réseaux nationaux africains dont le Mali. Les membres du programme représentent des dizaines de milliers d’adhérents actifs dans le domaine éducatif : plus de 300 000 en Afrique de l’Ouest. La spécialité de ce programme est de rassembler des acteurs et des organisations de nature, de taille, de type et de nationalité différents.

Tous ces acteurs sont en lien avec les enjeux éducatifs et les réalités du terrain, échangent et construisent ensemble. En Afrique de l’Ouest, de nombreux progrès ont été observés en matière d’éducation depuis 2000. Ainsi, les taux d’inscription dans le primaire et le secondaire ont fortement augmenté (avec pour conséquence positive qu’entre 1999 et 2011, le nombre d’enfants non scolarisés est passé de 40 à 12 million).

Pourtant, dans de nombreux pays de la sous-région (dont le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal), des efforts restent à faire pour atteindre les objectifs de l’éducation de qualité pour tous(EQPT).Ces pays sont confrontés à de nombreuses difficultés, avec plus de 35% d’enfants non scolarisés, 30% ne terminent pas le cycle primaire et près de 33% d’enseignants du primaire moins formés.

Les objectifs du nouveau programme: améliorer les systèmes éducatifs en s’appuyant sur  plus de 160 acteurs de la société civile qui travaillent ensemble pour améliorer la qualité de l’éducation. Les organisations de membres sont soutenues pour qu’elles puissent intervenir activement dans le débat public et qu’elles contribuent au changement des pratiques et des politiques éducatives nationales et régionales.

Soumaila T. Diarra

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