Education : Baccalauréat 2014, MME TOGOLA Jacqueline Nana prend le taureau par les cornes

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Mme Togola Jacqueline
Mme Togola Jacqueline Nana, ministre de Education

Pour traduire en actes concrets la volonté du Président de la République  Ibrahim B. KEITA de rendre à l’école malienne ses lettres de noblesse d’antan, le Gouvernement à travers le  Ministère de l’Education a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ainsi, tous les moyens ont été déployés pour démasquer  un réseau de vendeurs de sujets du  Baccalauréat 2014. Suite à des écoutes téléphoniques qui ne laissent aucun doute de l’intension de certains de détruire notre système éducatif, Madame le Ministre de l’Education Nationale, Mme Togola jacqueline Nana a pris la lourde et idoine décision de changer tous les sujets du BAC 2014. Cette décision s’inscrit, à n’en pas douter, dans le cadre  de la volonté du gouvernement à lutter farouchement contre les maux qui minent notre système éducatif. C’est tout le sens de la décision de Madame le Ministre.  Mme Togola jacqueline Nana  l’a fait savoir  à la presse,  le 13 juin dernier, dans les locaux de son Département, en présence de son chef de Cabinet Mme DIAWARA Aissata  Touré dite lawdy, M. Boubacar DIALLO, Chargé de Communication et plusieurs de ses  collaborateurs.

L’organisation du Baccalauréat Malien 2014, la semaine dernière, a fait couler beaucoup d’encre et salive. Il s’agit là d’un grand Monument de notre système éducatif qu’il faut sauver à tout prix. Le Bac est et doit  rester  un grand diplôme qui ouvre à ses lauréats les portes des études supérieures. Ceux qui veulent ternir encore une fois l’image de l’école malienne doivent arrêter immédiatement. C’est le moins que l’on puisse dire de la démarche de Madame le Ministre de l’Education Nationale qui a daigné rencontre la presse nationale pour une mise au point sur ce sujet brûlant.

Les complices seront démasqués

En effet, le chef du Département de l’Education a passé au peigne fin tout ou presque. Madame la Ministre est revenue sur toutes les étapes et les conditions dans lesquelles  le BAC 2014 s’est déroulé. Selon le chef du Département de l’Education, la décision de changer les épreuves est loin d’être fortuite. Elle fut prise suite au  démantèlement d’un réseau de vendeurs de sujets qui ont été mis sur écoute  avec l’aide  des services de sécurité. Ses collaborateurs  déloyaux et complices seront  démasqués très prochainement et traduits dans les meilleurs délais devant les tribunaux en plus de certaines  sanctions administratives déjà prises, a rassuré Madame le Ministre.

Ici, Madame le Ministre répond à une préoccupation de votre Journal « L’AGORA » qui écrivait dans sa parution  du lundi 9 juin à porter plainte auprès du Procureur de la République pour que soient démasqués les fraudeurs et leurs complices. « Il faut que l’on parvienne à démanteler, démasquer et identifier ces vampires qui hypothèquent l’avenir des enfants, mais aussi celui de la nation. »

Les difficultés

La décision de changer tous les sujets à la dernière minute a nécessité des efforts herculéens. C’était, difficile tant pour le choix des sujets que pour l’acheminement en un temps record. Pour ce faire, la composition d’une équipe réduite mais efficace composée de ses plus proches collaborateurs que pilotait avec brio le Chef de Cabinet Mme DIAWARA Aissata Touré s’imposait. C’est  ladite équipe qui a  travaillé  jours et nuits  pour  choisir les sujets et les acheminer  dans les différents centres d’examen y compris aux équipes régionales.

Face aux accusations  de mauvaise organisation, le chef du département a reconnu, elle-même volontiers  les difficultés  et les couacs  durant les deux premiers jours. Ce qu’elle a expliqué par  le fait que les épreuves n’ont pas démarré au même moment dans tous les centres d’examen. Cependant, elle a rassuré qu’en dépit des difficultés des 2 premiers jours, les  épreuves se sont déroulées dans les règles de l’art  les deux  derniers jours.

Par ailleurs, si tous les partenaires étaient informés et engagés dans l’organisation du Baccalauréat, Madame la Ministre de l’Education a affirmé  qu’elle avait du mal à admettre un seul instant que certains aient réclamé à cor et à cris sur des médias le report de l’examen.

Pour la correction des épreuves, elle a rassuré que des mesures draconiennes seront prises  surtout  que des rumeurs  annoncent déjà que le BAC  sera  vendu  à 300.000 FCFA.

C’est une femme ferme,  avec la conviction qu’elle a gagné le pari d’empêcher les vendeurs de sujets de faire leur sale besogne qu’on a eu l’honneur et le plaisir de rencontrer. Elle croit dur comme fer qu’elle a fait ce qu’elle croit bon pour le devenir du système éducatif malien. Elle n’ignore pas cependant, l’immensité de la tâche et les obstacles qui jalonnent  le parcours de la relance de l’école malienne. Car c’est bien de cela dont il est question et non des querelles de clochers ou la défense d’intérêts sordides. Une communication verbale sera élaborée pour informer le gouvernement.

Idrissa I. MAIGA

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2 COMMENTAIRES

  1. Courage madame et bonne chance!Madame quand on vit parmis les loups on est oblige d’imiter leurs cris au simon on risque d’etre leur proie.

  2. que dieu vous garde nana le mali a besoin des cadres comme vous qui ont refuse de vendre le mali bonheur a vous merci

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