Tout commence par la détermination de Mme Togola Jacqueline Nana, nommée à la tête du ministère de l’Education nationale, fortement soutenue par le président de la République Ibrahim Boubacar Keita. Mme Togo Jacqueline Nana s’est investie corps et âme pour ramener l’ordre au niveau de l’éducation de base. D’une main de fer, elle dirigera ce département mettant tout en œuvre pour que les examens de fin d’année se déroulent dans de meilleures conditions. Elle empêchera nombre de fraudeurs à évoluer en terrain conquis. C’est ainsi que les plus récidivistes et récalcitrants des auteurs de fraude lors du déroulement des examens de fin d’année ont été incarcérés. Au terme de toutes ces actions, on a assisté à la renaissance de l’espoir quant aux perspectives de l’école malienne.
Après une relative stabilité au sein de l’espacée scolaire, le président de la République, dans ses vœux de nouvel an, a réitéré sa détermination à honorer ses engagements électoraux, en relevant l’essentiel des défis au nombre desquels ceux liés à la réorganisation des espaces scolaires et universitaires. Dans ce sens, le président de la République a mis l’accent sur un certain nombre d’aspects qui permettent, selon lui, de redonner à l’école malienne ses lettres de noblesse et son lustre d’autant. Il s’agit en effet d’une vaste et ambitieuse reforme de l’éducation au Mali. En témoignent les différentes composantes dudit projet. Le contenu ? Appréciant les performances de l’année qui vient de s’écouler, le président de la République a dit : « en matière d’éducation, nous devons nous réjouir du bon déroulement de l’année scolaire 2013-2014… « À ce titre, IBK a rappelé l’organisation partielle des examens à l’intention des réfugiés du camp de Mauritanie. Pour le président de la République l’année scolaire 2014-2015 s’annonce sous de bons auspices.
Ainsi, le gouvernement, sous l’impulsion du président de la République, entend engager un vaste programme de réformes, de réalisation d’infrastructures, de formation, de recrutement d’enseignants, mais aussi de relecture des textes. Aussi, des avantages financiers tendant à motiver et récompenser les efforts des enseignants sont prévus. Ainsi, en ce début 2015, tout est mis en œuvre pour ramener une stabilité jamais, comme depuis les évènements de janvier à mars 1991 à l’école malienne. Cette ambition est à la fois grande et noble. Sa concrétisation viendra, à coup sûr, répondre à une aspiration profonde de la population. En parlant spécifiquement du contenu de cette vaste réforme, il faut noter entre autres : la construction, la réhabilitation et l’équipement de 1250 salles de classes et le recrutement de près de 4072 enseignants pour tous les ordres d’enseignement.
En ce qui concerne l’enseignement supérieur, il est prévu la revalorisation de la grille salariale du personnel enseignant et de chercheurs, l’institution d’une prime spéciale d’encadrement, l’organisation des concertations sur l’enseignement supérieur, la rentrée solennelle des établissements par la tenue, pour la première fois, de leçon inaugurale, la poursuite de la construction du complexe universitaire de Kabala, la relecture du cadre juridique et institutionnel de l’enseignement supérieur, l’élaboration d’un cadre d’éthique et de déontologie de l’enseignant et du chercheur. L’un des rêves du président de la République, c’est la création à Tombouctou de l’université internationale, considérée comme le symbole de la cohésion consolidée et de la réconciliation du peuple malien dans toute sa diversité. Le projet que le président Ibrahim Boubacar Keita entend mettre en œuvre pour remettre l’éducation malienne en ordre de compétition au plan international est très ambitieux et attendu. Unissons nos efforts et intelligences pour appuyer et encourager cette initiative salvatrice.
Sinaly