Edito : Rénovez le Mali, au lieu de Koulouba !

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Moustapha Diawara - pardonnons - avance - marasme
Moustapha Diawara

Le samedi, pendant que le chef d’Etat était à Malabo, le chef du gouvernement à Sikasso, les journalistes étaient à Koulouba. Sur initiative du ministre de la Communication.

Pas pour une conférence de presse, ni un compte rendu d’activités gouvernementales, mais pour une visite de locaux.

Il s’agit des locaux saccagés et délabrés de la présidence. Pour quelle fin ?

La question vaut son pesant d’or.

Car, cette visite aux pas de course avec guide et camera de l’ORTM ne visait pas à inviter les journalistes à prendre connaissance de l’ampleur des dégâts commis par Sanogo et sa bande de Kati. Mais plutôt à leur dire que bientôt (ou actuellement) les travaux de rénovation seront enclenchés. Est-ce le rôle d’un ministre de la Communication, quand il y’a un ministre de l’Equipement ?

Aussi, leur  faire savoir que le marché de rénovation est confié à une société française.

Toutefois, lors de son interview ‘’vérité’’ dans « Jeune Afrique », le président a clairement affirmé que sa communication a été lamentable. Et par rapport à un supposé  marché de rénovation du Palais de Koulouba, que c’est une équipe ad hoc technique qui étudiera l’offre des français.

Si cela a été fait, au lieu de sortir le document de la décision de cette équipe ad hoc, l’ancien chef de cabinet de la présidence (actuel ministre de la Communication) a choisi de faire promener les confrères dans les gravas du Palais cassé de Koulouba.

Stratégie de Com. ? Ou préparation psychologique des médias, face à un autre marché, traité dans l’ombre ?

Pourtant en termes de marchés traités et négociés à Koulouba, le peuple en a eu pour sa dose.  Pour lui ‘’le Ramadan’’ est mal parti et il risque de mal finir.  A cause de la succession des communiqués, tous mauvais, des institutions de Breton-Wood. Qui assombrit, à plus d’un titre, l’horizon de cette année charnière de 2014.

La crise gronde, la fermeture de robinet est générale. Plusieurs secteurs promoteurs du pays en subissent  les contrecoups pervers. Les actions des hauts responsables  actuels, brouillent les pistes.

En lieu et place de la continuité dans le changement, on nous sert le non changement dans la continuité. La persistance dans ce qui nous cause des problèmes.

Il faut donc suivre la logique de l’actuel Premier-ministre, où le laisser, vaquer seul dans les champs à Sikasso, Koutiala…

En réalité, un autre marché à Koulouba, n’est pas ce qui vaille, mais plutôt la clarté dans les marchés de Koulouba.

Moustapha Diawara

Commentaires via Facebook :

13 COMMENTAIRES

  1. Cette bande d’incapables doit dégager. Des petits rats, dépourvus d’expérience et de conscience organisée en mafia à la tête d’un État malade. Réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard.

  2. Aviez vous peur des résultats qu’il engrangera si le vous le laisser travailler? Parce que franchement votre acharnement n’a d’égal que votre désir de le voir échouer. C’est qu’a même très grave pour ce pays dont certains fils préfèrent l’échec de la nation seulement pour leur seul intérêt propre. L’échec d’IBK sera celui du Mali idem à celui d’ATT.

  3. jè de la peine à croire et SURTOUT 1 IMMENSE REGRET DAVOIR pendant des années IDOLATRER RESPECTER E DEFENDU IBK D TTE MON AME. comment jè pu me tromper sur cet homme a ce point? ki est en réalité l’incarnation du contraire de tout ce dont le pepl aspire : justice sociale, conditions descentes d vie e paix dans lintégrité du Mali avec Kida.

    • Moi je m’etais trompe avec ATT et jer continue a me le reprocher.Ma seule consolation vient du fait que je me suis pas trompe sur IBK.J’ai toujours dit a mes amis que ce Mr serait pire que tous ses predecesseurs.

    • Salma tu es juste un autre 1becile qui ont claironne haut et fort de voter IBK, pourtant IBK a des antecedants et en temps que PM sous AOK il a suffisament dit et fait pour que personne ne vote vote pour lui, mais helas…les maliens sont des amnesiques et connnn

  4. Oui, preparer les journalistes à accepter l’inacceptable ou au moins les inviter à la fermer.
    Très belle stratégie. A savoir si la mayonnaise va prendre

  5. La com. faite par le ministre essayiste pour ne pas dire stagiaire est assez navrante. Un peu de respect pour les maliens M. Camara!

    1)M. Camara nous dit que la renovation de l’actuel Sécrétariat Général de la Présidence couterait 1,4 milliards : qu’est ce ce que ce nouveau batiment dont les Togolais sont en train d’en ériger pareil à Lomé, a de mal pour être renover. Vous dites bien 1,4 milliard pour rien donc.
    2)M. Camara nous dit également que le coût de la renovation du palais détruit et sacagé par les putschistes n’est pas encore connu. Comment a t-on pu attribuer ce marché si son montant n’est pas connu ! De grace, arrêter de ditre des betises qui ne font que traduire ce que vous valez réellement. Il fallait aller au bout de votre courage en donnant le montant d’attribution même si il était appelé à évoluer compte tenu des nouvelles difficultés qui porraient survenir? Pourquoi l’avez vous tu?
    Donc arreêter de facher les maliens qui ont tout compris.

  6. Il était une fois l’idiot IBK qui ne comprenait pas ce que veut dire Institutions de Bretton Woods!

    Il faut que les maliens sachent qu’il y a les ACCORDS DE FINANCEMENTS et il y’a les DÉCAISSEMENTS (versements effectifs des fonds dont le financement est accordé).

    Il y a bien SUSPENSION des DÉCAISSEMENTS au profit du MALI jusqu’en septembre 2014 dans l’attente des résultats de l’audit promis par les autorités maliennes au FMI et dans l’attente d’une visite des experts du FMI en septembre 2014 au Mali pour évaluer l’audit promis par le Mali.

    Il est clair que le FMI est la tête de fil de la majorité des bailleurs de fonds, parce qu’il est beaucoup plus réactif que la banque mondiale dans la SURVEILLANCE régulière des finances PUBLIQUES des états membres.

    Le Mali est un état membre du FMI.

    Celui-ci a été créé en même temps que la banque mondiale en juillet 1944 à Bretton Woods une ville américaine de l’état de New Hampshire pour réguler le système monétaire international en mettant le dollar au centre du système qui était la seule monnaie internationale convertible en or (au cours de 33 dollars l’once).

    Toutes les autres monnaies (livre sterling, franc français, Deustch Mark, etc..,) était d’abord convertibles au dollar c’était la période du “Gold exchange standard”: étalon de change or en remplacement de l’étalon or “Gold standard” qui mettant le dollar et la livre sterling au centre du système monétaire international dans la période d’entre deux guerres.

    C’était l’architecture mise en place pour éviter des dévaluations compétitives entre les différentes monnaies et stabiliser du coup les paiements internationaux après la deuxième guerre mondiale, afin d’éviter une inflation trop grande comme l’économie mondiale a du connaître pendant la période d’entre deux guerres dans les années 20.

    Le négociateur américain de Bretton Woods était Harry White et John Maynard Keynes était le négociateur anglais de cette conférence qui a consacré le dollar “as good as Gold” (c’est à dire aussi bon que l’or) puisqu’il était devenu la seule monnaie convertible directement à l’or.

    Mais très vite avec la reconstruction rapide de l’Europe et du Japon dans les années 50, la balance des paiements des l’Etats-Unis (l’état émetteur du dollar) va devenir déficitaire et beaucoup de dollars en circulation (appelés des euros dollars) se trouvent un peu partout dans le monde dès les années 60 jusqu’au début des années 70.

    Face à des demandes incessantes des banques centrales des pays développés de convertir leurs “euros dollars” en en or (au cours fixé par Roossevelt en 1934 à 33 dollars l’once), le Fort KNox, l’institution qui gère les stocks d’or aux États-Unis a tiré la sonnette d’alarme depuis 1968 pour signaler qu’elle ne pourrait pas échanger tous les dollars en circulation dans le monde, en or.

    Le président Nixon en 1971 suspendit la convertible or du dollar et mît fin au système de change fixe mis en place à Bretton Woods en juillet 1944.

    Le monde rentra donc dans un système monétaire de flottement généralisé entre les monnaies et le FMI redéfinit complètement son rôle et s’intéresse à l’aide aux économies qui connaissent des problèmes graves de balance de paiements.

    Autrement dit elle devient le conseil et le soutien financier et technique des pays membres qui ont des déficits chroniques de leur balance de paiements et de leurs comptes publics.

    Tous les pays en développement ou presque et la quasi totalité des pays africains sont dans cette situation de problèmes structurels de balance de paiements (c’est à dire qu’il y a plus d’argent qui sort du pays par rapport à l’argent qui rentre dans le pays).

    Donc forcément les États ont des difficultés pour payer les fonctionnaires et tenir leurs engagements financiers à court terme.

    Le FMI depuis les années 1982 avec la crise de la dette mexicaine vient en soutien aux économies “malades” de la planète mais en contrepartie il demande une orthodoxie financière par des mesures drastiques de réduction des déficits budgétaires appellées “ajustements structurels” ou “facilités de caisse”.

    Il s’agit de réduire les dépenses publiques et d’accroître les recettes publiques.

    Quand à la Banque mondiale, elle a 4 institutions dont l’IDA, International Development Association, qui aide les pays pauvres comme le Mali avec des prêts à long terme (30, 40 ou 50 ans) à taux d’intérêt proche de zéro (prêts concessionnels) pour financer des projets de développement dans les secteurs divers (éducation, santé, transport, énergie, agriculture, environnement, mines, etc).

    Donc le FMI finance le court terme et la Banque mondiale, le long terme.

    Mais leur philosophie est la même c’est la bonne gestion des fonds prêtés et un contrôle strict et régulier.

    Le Mali d’IBK en s’adonnant à une délinquance financière qui consiste à acheter avion et motos à coup de dizaines milliards, à offrir des marchés publics de gré à gré à coups de centaines de milliards sans aucun contrôle, va à contre courant des institutions de Bretton Woods alors que le Mali est totalement sous assistance financière internationale.

    Le problème est que, ces institutions ont une longue expérience et expertise dans le financement des économies malades et du financement du développement.

    Cette expertise fait que les autres bailleurs de fonds multilatéraux et mêmes bilatéraux les suivent presque automatiquement dans leurs orientations.

    Si elles larquent le Mali en septembre 2014 faute d’audit crédible et de mesures de transparentes adéquates dans la gestion des finances publiques au Mali, tous les autres suivront!

    Il ne s’agit donc pas de faire de la politique d’autruche en voulant tromper les maliens que la Banque mondiale nous a accordé des financements alors que les décaissements du FMI sont suspendus jusqu’en septembre 2014.

    Il faut plutôt prendre des mesures de transparence budgétaire et mettre un terme à la gabegie des dépenses inutiles dont le mégalomane IBK et son Mara menteur ont le secret et convaincre les partenaires de la bonne gestion des fonds publics, sinon le pays va péricliter “once again”!

    Wa salam!

  7. Ibk est tres pourri avec son entourage des corrompus. Comment laisser les societes maliennes de cote pour aller donner aux societes françaises en cachette? Pourquoi personne n’a vu cet appel d’offre alors que la loi l’exige a partir de 500 million cfA ce rythme ibk et ses amis vont detruire le Mali. Ces sans coeurs vont repondre un jour.

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