Le débat sur un éventuel déploiement de casques bleus au Mali est ouvert. Les avis, à l’instar de toutes les autres questions relatives au Mali, restent divisés. Face à cette énième position, aussi controversée qu’incohérente au regard de la réalité conjoncturelle, des nations unies dans le dossier malien ; il convient de faire la part des choses et d’en tirer toutes les conséquences.
Au delà, il s’agit de situer l’initiative dans un contexte plus réciproque tout en l’analysant par rapport à certaines zones d’ombres qu’elle soulève. En d’autres termes, l’envoi des casques bleus s’inscrit dans le cadre d’une mission de maintien de la paix et de la sécurisation des zones récupérées : les dits. A la question de savoir si un déploiement de casques bleus est nécessaire pour ces deux raisons, l’on pourrait de prime à bord répondre par la négative. Et les arguments pour élucider ce choix ne sauraient manquer. Primo, la nécessité d’une force d’interposition s’explique par la présence de deux ou plusieurs forces en opposition. Secundo, une mission de maintien de la paix se justifie par la menace d’une guerre civile ou de conflits armés : le cas du Mali, apparemment, n’en est plus à ce stade.
Il faut alors en déduire que le déploiement de casques bleus au Mali parait à priori inopportun d’un point de vue officiel. Encore que l’analyse de l’initiative, sous plusieurs autres angles, relève de multiples arguments pouvant justifier son opportunité. Il s’agit, entre autres, de la question du MNLA, la tenue prochaine des élections et la volonté de la communauté internationale d’isoler définitivement les ex-putschistes du jeu politique : les non-dits. L’enjeu du déploiement de cette force internationale pour les nations unies, au-delà des arguments irrationnels de maintien de la paix, pourrait ainsi donc s’expliquer par sa volonté cachée de protéger le MNLA qui objectivement demeure la seule force d’opposition sur le terrain puisqu’étant armé et en possession d’une partie du territoire malien. Ce qui revient à dire que les risques d’une autodétermination en faveur du MNLA demeurent plus que jamais d’actualités et que les actions en vue du désarmement et de la neutralisation de ce groupe ‘’rebelle’’ méritent une attention plus particulière de la part des autorités maliennes. La venue des casques bleus, en dépit du silence dolosif des nations unies sur le sujet, pourrait aussi se justifier par la sécurisation des prochaines élections en vue de leur transparence, des institutions et organes de la transition étant donné la fragilité de ceux-ci et l’isolement définitif du capitaine Sanogo dont l’ombre plane toujours sur l’échiquier politique comme une épée de Damoclès.
Retenons ainsi que derrière les arguments peu cohérents des nations unies en ce qui concerne le déploiement de casques bleus au Mali, se cachent d’autres ambitions non élucidées, et autant importantes que compromettantes, qu’il faudra analyser minutieusement avant de tirer des conclusions.
Fousseyni MAIGA
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 👿
Après un petit sejour en allemagne, je suis de retour pour te rappeler ceci mon coco la blankouille:
coco=blanche merde= sanene ba kulé fa kulé den kulé itakou bakou
Et je retourne en Allemagne pour m’occuper de ma vie, ce que toi et ton double babouin blanche n’ont pas…
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 👿
Bien etant contre le deploiment des forces onusienne de maintien de la paix Vu leur reputation sulfureuse et leur inefficacite partout la Ou elles etaient deployees, l’on se demande face a l’affaiblissement de l’erat et de l’armee Malienne et a l’anarchie flagrante de la MISMA … Pire encore face a l’absence d’un budget de deploiment des forces serieuses et durables de securisation du territoire Malien, A t on le choix autres que de se plier aux exigences de la diplomatie Algerienne qui pousse a tirer la ficelle des forces de maintien de la paix Financees et commandees par les Nations Unies?!!!!! Malheureux est de constater que ce plan premediter finira par favoriiser le MNLA!!!
Le Consei de Securite ,Mr Djimdoumalbaye a bien reconnu que la situation au Mali constituait une menace contre la paix et la securite internationales.Mais il a failli a intervenir a cause d’une procedure qui etait en contradiction totale avec cette urgence .
L’intervention de l’ONU d’alors ne dependait pas de la demande du Mali.Une decision d’envoi de Casques Bleus ne se justifie plus et serait un quiproquo.C’est le MNLA qui a attaque le Mali.Le Mali jusqu’a present a menage le MNLA.Le Mali ne peut pas etre accuse de violations de droits humains contre le MNLA.C’est le contraire.Le reglement de la rebellion du MNLA est donc une affaire interieure car rien ne justifie une intervention de l’exterieur dans ce conflit provoque par un groupe responsable de crimes odieux aussi bien contre l’Etat Malien (Anguel Hoc) que contre les citoyens Maliens.Votre interpretation du Chapitre VII est fausse.
L’ONU n’est pas intervenue quand elle le devait.Son envoi de casques
Bleus ne rimerait a rien…
Avec le retrait (imminent) de la France de la scène qui va créer un grand vacuum, la présence des casques bleus sera plus que nécessaire aux côtés de la MISMA-non pas à se substituer à elle- compte tenu de la situatiion très fragile sur le terrain et de la nouvelle stratégie de guerrilla adoptée lar les jihadistes. 😳
@ andre samake:
“Avec le retrait (imminent) de la France de la scène qui va créer un grand vacuum, la présence des casques bleus sera plus que nécessaire aux côtés de la MISMA”
Ce sera un retrait en surface seulement. Il est bien évident que la France restera le principal coordinateur de cette guerre. Heureusement pour tous.
Quand on a laissé la gestion du pays à des irresponsables qui pendant 20 ans ont organisé la destruction de l’état par la corruption, le trafic de drogue et que sais-je encore, et qu’aujourd’hui nous nous trouvons à la merci du colonisateur, il faut admettre que nous n’avons pas le choix et le colonisateur ferra ce qui lui plaît.
Une contradiction dans l’analyse tout de même:
“Secundo, une mission de maintien de la paix se justifie par la menace d’une guerre civile ou de conflits armés : le cas du Mali, apparemment, n’en est plus à ce stade.” et plus loin vous dites bien “Ce qui revient à dire est qu’il plus que jamais d’actualités que les actions en vue du désarmement et de la neutralisation de ce groupe ‘’rebelle’’ (MNLA) méritent une attention plus particulière de la part des autorités maliennes.”
Voici, un journaliste qui écrit très bien. J’aime sa façon de penser intellectuellement. Bon avenir !
Le débat sur un éventuel déploiement des casques bleus au mali est un faux débat. Il prouve que la faillite de ce pays, stoppé in extremis par la France, le 11 février dernier, est aussi la faillite intellectuelle, surtout. Une faillite des compétences. Arrêtez de mentir et de desservir. On vous a proposé le Chapitre VI qui consacre le règlement pacifique des différents, au moment où les groupes terroristes perdaient du terrain (mnla et aqmi local), mais les pouvoirs, les élus, les journalistes ont unanimement rejeté cette option, au motif qu’il faut leur régler leur compte, une fois pour toutes, à ces bandits. Le Ministre des affaires étrangères (qui ne sait pas de quoi il parle) nous annonce, en charmeur, l’imminence d’une résolution sous le chapitre VII, la presse s’est unanimement saisie de l’expression sans chercher à en comprendre les tenants et les aboutissants. Eh bien, contrairement au chapitre précédent, le chapitre VII consacre le règlement contraignant des différents, sous la seule responsabilité du conseil de sécurité. Parce que même si les maliens ne veulent pas l’entendre, il a un différent entre les composantes de la nation malienne, et le sort fatalement défaite du mnla n’y change rien. La communauté internationale, qui n’est pas malienne, et qui n’est pas responsable de la déliquescence du pays, et qui, par ailleurs, en a assez qu’on vienne frapper à sa porte, tous les cinq ans, a décidé, sous le sceau du chapitre VII, de régler le différent (ethnique, ou identitaire, ou historique, tant mieux), PARCE QUIL EXISTE et parce que, permettre l’entrée de l’armée nationale à Kidal, même pour liquider tous ceux qui se reclameraient du mnla ne résoudra pas le problème. Les députés, responsables d’institution ou leaders des régions du nord, rivalisant de volubilité à étaler leur patriotisme devant les camera, sont des purs produits de cette rébellion, alignés à la « patrie » parce que repus. Ce sont des volcans, mais il y a parmi nous des « enfants » pour ne pas le comprendre. Bref, la misma va porter le casque bleu des nations unies, autrement ses soldats mourront de faim PARCE QUE LE CHAPITRE VII, CA GARANTI AUSSI L’ARGENT ET L’EQUIPEMENT.
@A_Djimdoumalbaye
Ce que vous dites est vrai. Et le Mali peut s’estimer heureux de l’arrivée des casques bleus. Aucune guerre ne peut avoir lieu sans argent et sans équipement.
On en veut pas pour le moment
Comments are closed.