Au niveau du Campus universitaire de l’Institut universitaire de gestion (Iug), les étudiants ne dormaient que d’un œil après les grandes pluies. Nous avons pu le constater à travers une invitation du Comité Aeem du jeune Abdoul Salam dit Wily. Mais, force est de reconnaître que le Centre national des œuvres universitaires (Cénou), à travers Yaya Koté, responsable chargé de la gestion des résidences, se bat de la plus belle des manières pour que cela ne soit plus qu’un mauvaise souvenir.
Contacté par le Comité Aeem, après une grande pluie, nous avons dépêché une équipe de reportage sur le terrain. Le constat, reconnaissons-le, était très alarmant. Les étudiants de cette grande résidence universitaire ne savaient même à quel saint se vouer. Des matelas et des habits étaient éparpillés partout au soleil. Les étudiants avaient heureusement pris le soin d’arranger soigneusement leurs objets de valeurs dans les placards.
«Presqu’aucune chambre du 2ème étage n’a été épargné. Nous avons passé la nuit à évacuer l’eau dans les chambres». C’est en ces termes que nous avons été accueillis par le jeune leader Wily, visiblement affligé. Avec lui, nous avons ensemble fait le tour des chambres du 2ème étage. «Quand nous avons été contactés par les étudiants pour la toute première fois, nous avons aussitôt envoyé une équipe dirigée par moi-même et cela, à 7 heures du matin sur les lieux. Les constats ont prouvé que la mauvaise pratique des étudiants avaient bouché les canaux servant d’évacuation d’eau de pluie, et d’ordures de tous genres», a indiqué Yaya Koté. Il signalera ensuite qu’il y a effectivement un problème de pente dont souffre la résidence. «J’ai pris toutes les dispositions, au moins un mois avant l’hivernage, cependant, les fonds nécessaires pour les travaux n’étaient toujours pas disponibles. Chose qui n’est plus le cas maintenant, car le fond vient d’être disponible», a t-il dit, plus ou moins soulagé.
Notons que l’ingénieur en charge de la question a promis de mettre le paquet pour vite résoudre le problème.
En guise de conclusion, le jeune Koté a précisé qu’il comprend la démarche des étudiants, car il aurait fait pareil, s’il était à leur place.
Une semaine après, comme pour vérifier la véracité de ce qui avait été dit au Cénou (loin de mettre leurs paroles en doute), nous sommes allés sur le terrain. Et nous avons avec satisfaction que les travaux sont presque finis. «L’équipe dépêchée par le Cénou travaille même pendant la nuit. Les choses sont rentrées dans l’ordre et nous en sommes heureux», nous révèle un responsable de l’Aeem, Ibrahim Tao.
KANTAO Drissa
