Ecosup – Alternance : Cabale contre le promoteur, Mamadou B. Kéïta

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Le seul tort du septuagénaire Mamadou B. Kéïta est d’avoir nommé l’un de ses fils, en application d’un article des statuts et règlement intérieur de l’école, en qualité de Directeur Général Adjoint de cet établissement, qu’il a créé sur fonds propres en 2004, et d’avoir retiré la gestion financière à son ex – Directeur, dont la gestion ne serait pas très catholique.

Pendant que le Directeur est sous les feux nourris de cet ex – Directeur des études, les langues commencent à se délier et la lumière commence à se faire sur ce dossier, aux relents politiques désormais. Que s’est-il donc réellement passé entre le Directeur général d’Ecosup – alternance, Mamadou B. Kéïta, non moins promoteur de l’établissement, et son ex  Ddirecteur des études?

Il nous revient que le fond du problème serait lié, dans un premier temps, à une affaire de sous. Doutant de la gestion de Yaya Gazère Maïga, le promoteur de l’établissement lui a tout simplement retiré la gestion financière de l’école, qu’il lui avait confiée à la création de l’entreprise, en 2011, à Yaya Gazère Maïga, qui aurait normalement pu être le co – promoteur de cette école, s’il était parvenu à payer les 5 millions représentant la moitié de l’investissement requis au départ pour l’ouverture.

L’a-t-il fait à juste raison? On soutient du côté de M. Kéïta que, sur un bénéfice prévisionnel de 23,950 millions, le sieur Gazère Maïga n’en aurait présenté que 3. Poursuivant son travail d’assainissement, Mamadou B. Kéïta va nommer, conformément aux articles 35 et 36 des statuts et règlement intérieur de l’établissement, l’un de ses fils, Aboubacar Sidiki Kéïta, comme Directeur général adjoint.

C’était sans compter sur Yaya G. Maïga qui va contester cette nomination, expliquant qu’il ne peut être coiffé par quelqu’un qui a le même âge que son fils. Mécontent, il va disparaitre après avoir touché son salaire du mois de mai. C’est alors que le promoteur va commettre un cabinet d’huissier (Cabinet Me Harouna Sow), pour constater l’abandon de poste et procéder à l’ouverture du bureau.

Depuis, M. Maïga, qui pense que ses droits ont été bafoués, s’est lancé dans une campagne de dénigrement, allant jusqu’à dire que si les populations de la Commune I votaient pour Kéïta lors des prochaines communales, il allait faire une gestion familiale de la commune, en sachant bien que ce dernier a des ambitions politiques.

Mais il a oublié de dire que le promoteur s’était toujours acquitté de son salaire de 300 000 FCFA, 350 000 FCFA depuis 2015. Maiga a aussi omis de souligner la magnanimité de M. Kéïta, qui a fait d’énormes gestes pour lui depuis la création de l’établissement.

Signalons que nos tentatives pour entrer en contact avec Yaya Gazère Maïga sont restées vaines. Nous y reviendrons!

Yaya Samaké

 

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