Ecoles : Vers la suppression de l’AEEM

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Les acteurs de l’école préconisent la suppression de l’AEEM en confiant ses tâches au Centre des œuvres universitaires (Cenou) ou à l’administration scolaire pour arrêter les violences au sein de l’espace universitaire.

C’est la principale recommandation du forum tenu les 25 et 26 janvier 2018 sur l’insécurité en milieux scolaire et universitaire à la Maison des aînées entre les acteurs et les partenaires de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur.

Après une analyse profonde des causes de l’insécurité dans les établissements scolaires et universitaires de notre pays, les acteurs de l’école ont fait des recommandations pour une sortie de crise.

Les acteurs de l’école ont décidé la suppression pure et simple de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM). Le rapport final rendu public à la fin des travaux du forum a été remis au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Assétou Founé Samaké Migan. Elle a pris l’engagement de le transmettre aux plus hautes autorités.

 

30 millions à l’AEEM pour s’entretuer

En effet, il ressort du document final que le Cenou rétrocède à l’AEEM en moyenne dans l’année plus de 30 millions de F CFA, décaissés sur la base de projets et activités à mener. Mais l’AEEM utilise ce fonds comme bon lui semble et ne rend compte à personne.

Les conventions entre l’Etat et l’AEEM relatives à cette rétrocession et la gestion des résidences universitaires ont rendu trop célèbre l’association estudiantine jusqu’à ce qu’elle n’est pas aujourd’hui reconnue d’utilité publique.

Mieux sa gestion des ressources financières entraine des morts d’hommes. Rien que l’année scolaire 2016-217 il y a eu au moins 17 incidents violents de diverses natures au sein de l’espace universitaire. C’est pourquoi le forum a recommandé d’abroger purement et simplement les protocoles d’accord.

Il a aussi suggéré que cette gestion soit confiée aux franchises scolaires et universitaires au Cenou et/ou à l’administration des structures.

Zoumana Coulibaly

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