Le samedi 27 mars 2021, la Bibliothèque Nationale du Mali a servi de cadre à la tenue de l’Assemblée Générale Constitutive de l’Association Indépendante des Promoteurs d’Ecoles Privées Agréées du Mali (AIPEPAM). Elle a été mise sur les fonds baptismaux en présence des représentants du Ministère de l’éducation nationale, Abdramane M. Maïga, du Maire adjoint de la CIV, Modibo K. Kamissoko, d’autres partenaires éducatives, du porte-parole du chef de quartier de la CIV. Aux termes des travaux, les délégués ont élu par acclamation, un bureau composé de 41 membres, présidé par Modibo Kane Doumbia, non moins promoteur du Groupe scolaire et universitaire Ba Nassoun. Il a comme secrétaire général Allassane Kéita, promoteur du groupe scolaire Cheick Modibo Diarra. L’AIPEPAM a été fondée en novembre 2020 avec le Numéro 0782 G-DB 25 novembre 2020.
Fraichement élu par ses camarades, Modibo Kane Doumbia a, dans son intervention, formulé une pensée particulière aux victimes de la Covid-19 et aux vaillants soldats tombés sur le champ de batille. Pour la nouvelle tâche que j’exécuterai avec fierté et bonheur, promet Modibo Kane Doumbia, je représenterai l’association et agirai en justice et défendrai les intérêts de celle-ci. « J’assurerai les tenues des réunions et animerai les débats ; je tâcherai de motiver les collègues lors des actions menées par l’organisme ; je veillerai à la bonne marche de la structure associative ; je veillerai également à la décision prise lors des conseils d’administration pendant les assemblées générales ; je serai vigilant dans la gestion des affaires de l’association, et ce, dans le respect des règles applicables. Pour la bonne marche de l’association, je soutiendrai les promoteurs d’écoles dans le but d’une stabilité efficace de l’association », a-t-il promis.
Selon lui, le rôle du promoteur d’école qui est le garant du bon fonctionnement de l’établissement est considérable. « C’est lui qui s’occupe de recruter une équipe, assure la gestion administrative et juridique des structures. Outre ces qualités managériales, ajoute Doumbia, le promoteur a le sens de responsabilité et effectue chacune de ces tâches avec le sens du devoir. Excellent communicant, il doit veiller à créer une ambiance saine au sein de l’établissement, en valorisant chacune de ses tâches respectives », a-t-il dit. Pour la bonne exécution de nos fonctions, ajoute Doumbia, nous avons le devoir d’être rigoureux, fermes, justes et pédagogiques. Bref, étant un acteur de l’éducation, nous devons mettre en œuvre un plan éducatif performant selon l’éthique et la déontologie d’apprentissage national, car l’éducation est le socle de la réussite de la jeunesse et surtout du développement d’une nation, comme le dit le philosophe Platon, lequel affirmait qu’un homme qui néglige l’éducation « traverse la vie d’un pas chancelant ». L’éducation, poursuit le président de l’AIPEPAM, Doumbia, permet à l’enfant de s’insérer dans le tissu socioéconomique local et d’accéder à un emploi stable et durable. «Elle stimule la productivité, l’innovation et l’entreprenariat. L’éducation de qualité participe à une meilleure compréhension des enjeux politiques et économiques d’un pays et permet à chacun de s’impliquer dans la société et d’accompagner l’évolution d’un pays vers un développement économique et une stabilité politique», a fait savoir le président de l’AIPEPAM, Modibo Kane Doumbia. C’est pour cette raison, rassure le président Kane, que ma mission sera avant tout d’aborder une problématique, celle des interactions de l’établissement et son environnement social, autrement dit: de la société civile vers l’école et de l’école vers la société civile. « Nous devons être attentifs à ce niveau aux expériences qui favorisent le développement de la participation citoyenne autour et dans les écoles, comme les interventions des communautés éducatives, la mise en place d’associations de parents pour le suivi et la continuité de l’apprentissage de nos enfants ou encore la responsabilité des collectivités », insiste le président élu pour trois ans. Il convient aussi, annonce Modibo Kane Doumbia, que nous examinions sous un nouvel œil les initiatives et politiques d’établissement qui concourent efficacement à l’ambition sociale de l’éducation. Par exemple, dit-il, la lutte contre la violence scolaire, la promotion dans la vie scolaire, des valeurs de paix, de justice, de tolérance, de solidarité et de développement durable.
Au souhait formulé par l’AIPEPAM d’être respectée, associée, écoutée, le représentant du ministère de l’éducation a rassuré l’association en précisant qu’elle sera considérée comme les autres partenaires. « Mais cela dépendra aussi du respect des closes qui régissent la création des écoles privées au Mali », a déclaré Abdramane M. Maiga.
Hadama B. Fofana