Après une première grève observée du 20 au 23 novembre dernier qui aurait fait l’objet d’un début de solution du problème posé sur la table du ministre de l’Education de Base, de l’Alphabétisation et des Langues nationales et son collègue des Enseignements secondaire, supérieur et de
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Afin d’éviter toute surprise désagréable malgré des promesses de traitement dit « accéléré » prises par les ministres concernés en partenariat avec les services financiers concernés, l’Association tient ce matin même une assemblée générale. L’assemblée générale d’aujourd’hui, selon le Secrétaire général adjoint chargé des questions juridiques et administratives, M. Sékou Sissouma, a pour but de tirer toutes les leçons de la grève de la semaine dernière, et de définir la conduite à tenir face à des promesses qu’elle ne prend pas pour argent comptant. Sur la base d’une large concertation avec l’ensemble de ses adhérents, il sera décidé si oui ou non l’AEPAM continuera avec la voie des grèves qu’elle a empruntée la semaine dernière. Bien que l’Association soit déterminée à faire aboutir sa revendication en toute légalité, le SG-Adjoint déclare vouloir rester raisonnable dans ce combat. « Nous ne voulons jamais être extrémistes dans notre combat, c’est pourquoi nous n’avons rien entrepris de compromettant envers le bon déroulement de l’année scolaire. Nous avons tenu correctement les examens de l’année scolaire dernière quand bien même nous avions beaucoup d’arriérés de frais scolaires avec l’Etat. Nous, nous disons que l’Etat est et demeure notre partenaire : c’est pourquoi nous avons été patients jusqu’au bout, mais à l’impossible nul n’est tenu. Il faut comprendre que les promoteurs que nous sommes agissons pour éviter de frustrer nos enseignants qui sont, la plupart des cas, sans salaire depuis le dernier trimestre de l’année dernière », a-t-il expliqué en substance.
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Sans charger nommément qui que ce soit, l’AEPAM dénonce une mauvaise volonté dans le processus de paiement de ses arriérés de frais scolaires, évalués à 650 millions de nos francs. Selon notre interlocuteur, l’administration étant une continuité, aucun argument présentant le changement de gouvernement comme raison du retard ne saurait tenir, quand on sait que qu’en la matière, des services financiers sont d’habitude là pour suivre l’évolution des dossiers de paiement des frais scolaires. Il s’agit entre autres des Académies d’enseignement, des Centres d’animation pédagogique (CAP) pour veiller à l’application du programme commun dans tous les établissements publics ou privés, de
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Il faut rappeler que le premier délai annoncé par le gouvernement pour l’évacuation de cette doléance est malheureusement arrivé à terme hier lundi 26 novembre à 10 heures sans qu’aucune solution concrète ne soit obtenue. L’AEPAM va-t-elle observer une trêve pour ensuite reprendre la grève ? Sur la question une décision sera prise à l’issue de la réunion d’aujourd’hui. Selon le Secrétaire général Adjoint de l’AEPAM, M Sékou Sissouma, la voie de la grève restera de mise pour obtenir le paiement des arriérés.
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Affaire à suivre
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Markatié Daou
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