L’école occupe une place de choix dans le PDES du chef de l’Etat Amadou Toumani Touré qui a pour base un système éducatif performant, qui se propose de développer un partenariat toujours plus accru pour une école apaisée.
rn
Sous l’impulsion des institutions de Bretton Woods, les gouvernements successifs ont engagé et poursuivi des réformes d’inspiration libérale visant à faire du secteur privé (dont les écoles et instituts privés) le moteur de la croissance économique.
rn
Ainsi, les écoles privées ont vu le jour (et continuent d’être créées) en nombre. Cela a permis de désengorger l’école publique. Aujourd’hui ces écoles partenaires du gouvernement reçoivent chaque année, à la rentrée scolaire, un nombre élevé d’élèves et étudiants même si le problème du fonds de roulement constitue un véritable casse-tête pour les promoteurs.
rn
rnAprès l’orientation des élèves admis au DEF et au baccalauréat, l’Etat prend en charge les frais liés à leur formation et encadrement par le truchement d’une subvention versée aux promoteurs des écoles privées.
rnAu jour d’aujourd’hui, on recense près de 440 établissements secondaire, technique et professionnel privés.
rn
Depuis maintenant un an, les promoteurs attendent que l’Etat procède au paiement des frais scolaires. Ces frais auraient dû tomber depuis le mois de juillet passé. Au moment où les cours sont effectifs dans la plupart des établissements, les frais scolaires de l’année scolaire 2006-2007 ne sont pas encore disponibles.
rn
Les promoteurs, pour sauver la formation des enfants, sont obligés de s’endetter auprès des structures de crédit.
rn
Celles-ci, à force de faire face à une très forte demande, ont fini par décider d’arrêter avec les procédures de prêts.
rnCertains promoteurs sont non seulement en cessation de paiement de salaire des enseignants mais font l’objet de poursuites de la part des services de crédit. Les caisses sont réticentes à toute forme d’assistance que ce soit, tant que les prêts accordés ne sont pas soldés.
rnIl revient à monsieur le ministre des enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique de prendre à bras le corps la question.
rn
A l’horizon, c’est l’avenir des enfants, des apprenants qui se trouve menacé. Le ministre Amadou Touré a tout intérêt a prendre dès maintenant le taureau par les cornes en rencontrant les protagonistes.
rn
rnTiémoko TRAORE
rn
16 novembre 2007
rn
“