Ecoles : Quand L ‘AEEM oublie de jouer sa partition

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Dans chaque système éducatif, il y a un rassemblement pour défendre les causes qui vont contre le bon déroulement des choses. Cela peut être au niveau du corps professoral, administratif et même estudiantin. Le cas de l’Association des élèves et étudiants du Mali devient une honte pour le Malien.

Systématiquement, l’AEEM, depuis sa création sous l’égide de l’actuel député Dr. Oumar Mariko, devait être dans la logique de corriger les injustices faites aux élèves et étudiants. Cette dynamique qu’avait ce rassemblement luttait pour les causes nobles qui vont dans la bonne marche de l’éducation dans notre pays.

C’était le moment où l’on parlait d’élèves et d’étudiants conscients de l’avenir d’une éducation normale et stable. Ils savaient les revendications qu’il fallait prendre en compte pour l’avancement de la nation. N’a-t-on pas dit que le développement social d’un Etat dépend de l’éducation ?

En tout cas, présentement le syndicalisme des élèves et étudiants n’a plus une raison d’existence dans nos écoles. Puisqu’au lieu d’être un milieu de réflexion positive pour trouver de bonnes solutions et former des leaders de demain, l’AEEM est devenue un rassemblement de malfrats et de bandits bien armés jusqu’aux dents.

A travers la récente guerre inter estudiantine sur la colline de Badalabougou, ils ont transformé ce regroupement qui est censé faire naître des personnes incarnant une diplomatie constructive en un régiment militaire.

Le constat est très amer, car la situation dégénère d’année en année puisque l’association n’a pas un sens d’organisation. Rien qu’à voir la manière à laquelle ils tiennent les AG assemblées générales, c’est une véritable honte.

Il est temps que ces jeunes fassent la différence entre AG et grève. Une assemblée générale c’est rassembler les élèves et étudiants pour leur expliquer une situation injuste envers eux.
Et la grève ne doit être sans préavis de grève d’au moins trois jours. S’ils ne sont pas en mesure de faire la différence, ne serait-il pas mieux que les autorités et les acteurs en charge de la politique éducative s’en chargent.

Alors nous lançons un vibrant appel au gouvernement malien à jouer un rôle nécessaire pour que l’éducation malienne sorte de ce chaos.

Fousseni Koné

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