Mis sur les fonds baptismaux en septembre 2012, en faveur de la crise qui secoue le Nord du Mali, SOS Ecoles du Nord du Mali (SOS-ENM) compte s’acquitter de son devoir en informant et en agissant sur les réalités des écoles dans les régions de Tombouctou, Kidal et Gao.
Les membres sont essentiellement des enseignants, femmes et hommes, auxquels se sont ajoutées des bonnes volontés parmi lesquelles des élus, des chefs traditionnels, des personnes ressources et de nombreux parents d’élèves, ne sachant plus à quel saint se vouer pour assurer l’avenir pour leurs très jeunes enfants dans ces régions victimes de la guerre. L’énormité de la tâche n’effraie point ces champions de l’école au nord du Mali. Selon le président Moussa Ag Intarga que nous avons rencontré, « l’école au nord du Mali a toujours été un casse-tête. Nous parcourions des dizaines de kilomètres à notre enfance pour aller à l’école, nos enfants font toujours la même chose. Le gouvernement a fait beaucoup d’efforts, mais quand on voyait venir l’espoir, voilà que la guerre et les groupes terroristes sont venus tout remettre à zéro sinon à moins 50 » ironise-t-il. Le programme que compte mettre SOS ENM est vaste, déjà sur leur compte Facebook, (Sos Enm Tombouctou), ils annoncent les couleurs. Il peut se décliner en 3 phases Réhabiliter et reconstruire le cadre physique des écoles au Nord du Mali, obtenir un cadre juridique, notamment un moratoire sur la scolarité des élèves du Nord du Mali ayant perdu 2 années successives, procéder à une vaste campagne de prise en charge diverses et la réalisation de campagnes d’action civique afin de faire de l’école le creuset de la réconciliation et de la paix. Grandes ambitions pour ces enseignants des zones les plus difficiles du Mali, mais aussi beaucoup d’espoir pour de milliers d’élèves et de leurs parents. SOS ENM compte mobiliser ses partenaires au premier rang desquels le Gouvernement à travers les ministères en charge de l’Education. SOS-ENM compte également sur l’appui d’autres partenaires comme l’UNICEF, l’UNESCO, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, selon son président. Pour cette organisation la priorité dans la reconstruction c’est l’école, »c’est notre présent et notre avenir en tant que nation » a laissé entendre Mr Ag Intarga.
Alou DEME
L’école c’est vraiment l’avenir. Sans écoles il n’ y a pas d’espoir de promotion pour un enfant dans notre monde actuel. Bravo pour cette initiative
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