La question de l’école est-elle réellement une priorité pour les autorités ? L’interrogation a tout son sens et nous pouvons jurer que les promoteurs d’établissements privés partagent notre doute sur l’engagement du régime IBK à prendre à bras-le-corps les problèmes de l’école malienne. Qui sont, du reste, très nombreux. Mais celui qui semble plus urgent mais qui passe sous silence, est le règlement des frais de scolarité dus aux promoteurs privés. Le gouvernement joue-t-il sur le temps des vacances scolaires ? Qu’est-ce qui se passe réellement avec les sous à payer aux privés ? Nous ne saurons le dire. Toujours est-il que selon divers témoignages, très nombreuses sont les écoles privées qui n’ont rien perçu ni des frais scolaires ni des frais de demi-bourses.
Les localités qui s’illustrent parfaitement dans cette mauvaise image sont le district de Bamako et la région de Koulikoro. Dans cette région d’ailleurs, nous a-t-on confié, les dossiers s’entassent sur le bureau de la comptabilité du Conseil régional qui ne sait plus que répondre aux visites et coups de fil des promoteurs. Que se passe-t-il à Koulikoro ? Qui ne fait pas bien son travail ?
Attend-on toujours pour l’appel de fonds ? Il est fondamental que les autorités, au plus haut niveau, agissent rapidement pour débloquer cette situation et mettre fin à la souffrance des promoteurs privés, qui n’ont même plus la confiance de leurs travailleurs (personnel enseignant et non), et de leurs bailleurs.
L GUINDO
Commentaires via Facebook :
les contrats doivent être renouvellés avec les enseignants. Bref, il y a tout un ensemble de blocage lié à ce retard de paiement des frais scolaires et démi-bourses en questions, à mon avis. Ces promoteurs doivent payer leurs enseignants pour être crédibles en leur égard. Les uns et les autres doivent également percevoir ces sous pour parachéver leur chantiers de réabilitation des établissement, etc.
Quant aux promoteurs, qu’ils reconnaissent aussi que l’état ne peut pas les escroquer sinon autant ne pas les refuser les autorisations de créations et d’ouvertures que de les autoriser et les laisser subir de telles souffrances.
A. BERTHE.
Bonjour.
j’ai lu l’ecrit de Mr. L GUINDO et j’espère que les plus hautes autorités de l’éducation en ont lu et apprécié. J’espère de même que le message est apperçu par qui de droit.
Effectivemen, je crois que l’heur sonne pour une prise de conscience de la situation de tel point que les presses écrites en parlent. Les enseignants n’ont pas assez de patience par rapport au retard des subvantions. Ce qui fait qu’ils ne croient même plus à 10% à leurs employeurs (les promoteurs). Mes chers promoteurs et chères promotrices, si les autres localités ont été payé, déjà, sauf une partie de Bamako et Koulikoro, les financiers doivent avoir des explications technique par rapport à cet état de fait.
Je profite de cela pour saluer et encourager l’implication du gouvernement à la gestion de l’école malienne. Pour preuves, le Ministère de l’éducation Nationale tient à mobiliser toutes ses académies pour tout mettre en oeuvre afin que les activités scolaires marchent positivement.
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