Au Mali, l’enseignement supérieur n’est plus loin du scénario de l’année universitaire 2009-2010. Le syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP) menace d’observer une grève illimitée à partir du 19 mars prochain. Une manière pour le syndicat de manifester sa désapprobation, face à la stagnation de l’exécution du protocole d’accord signé le 17 août dernier entre le SNESUP et le gouvernement. Mais aussi, dans la perspective de l’application de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO).
rnL’année universitaire 2019-2010 dans notre pays a été émaillée par la grève illimitée décrétée par le syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup). Et n’eut été l’intervention personnelle du président ATT, l’année serait blanche.
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rnAprès de vaines tentatives de négociations du gouvernement, le Chef de l’Etat, s’est personnellement impliqué en vue de ramener les syndicalistes à de meilleurs sentiments. Avec une trêve, le 15 juillet 2010, qui a abouti à la signature d’un accord de dernière minute ayant permis de sauver l’année d’être blanche.
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rnOn notera que ni le département en charge de l’enseignement supérieur, ni la primature n’a pu apporter une solution à cette crise.
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rnPourtant, les espoirs étaient fondés sur les recommandations du forum national sur l’éducation. Une rencontre qui était sensée circonscrire les crises qui secouent le système éducatif malien.
rnPour cette année encore au supérieur, le pire est à craindre. Et pour cause : le Snesup vient de lancer un ultimatum à l’endroit du gouvernement. Mot d’ordre : grève illimitée si le gouvernement ne prend pas en compte ses préoccupations.
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rnDu nombre des points d’achoppements, le Snesup cite le protocole signé le 17 août 2010 avec le gouvernement. Il s’agit, entre autres, de la taxation arbitraire des primes des enseignants du supérieur et des chercheurs et le retrait des cours magistraux aux assistants pour les attribuer aux administrateurs. S’y ajoute, la problématique de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO).
rnS’agissant de la stagnation du protocole d’accord, le syndicat national de l’enseignement supérieur dénonce la mauvaise volonté des autorités pour une sortie de crise. Du coup, le Snesup décide de relancer à partir du 19 mars prochain, son mot d’ordre de grève illimitée qu’il avait suspendue en août dernier.
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rnDe son côté, le gouvernement malien garde, jusque-là, un silence radio face à une situation qui hypothèque le destin de toute une nation.
rnMauvais présage !
rn Oumar Diakité
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