Situés au plein cœur de Missabougou, le jardin d’enfant et l’école privée, ont été créés respectivement en 2011 et 2012. Si le premier est l’école de l’initiation par excellence, le second se veut une école de rigueur. En tous cas, la particularité partagée entre le jardin d’enfant ou des (Anges) et l’école Makan Kamara reste la même depuis leur création : la rigueur et l’excellence. Un exercice qui constitue le cheval de batail du directeur Issiaka Coulibaly depuis six bonnes et riches années d’expériences et d’enseignement tout au long des années.
Après le périple rassurant aux yeux des parents d’élèves, l’espace scolaire MAKAN KAMARA et le Jardin d’enfants FATOUMATA SYLLA, du jardin à la neuvième année, le pari osé est en train d’être réussi. Un bel exemple de succulence, de réussite et surtout de mérite à revendre. Avec un taux de réussite de plus 50% au DEF de l’année passée, session juin 2018, cette année, la direction de l’école, dans sa quête perpétuelle de pertinence, s’attelle à réussir le 100%.
Et, à tous les niveaux, le travail de fourmi quotidien se prépare déjà à cet objectif. Au jardin d’enfants, la tenue régulière des classes est « Nickel ». Avec trois sections : petite, moyenne et grande et des monitrices appréciées à la tâche, elles ont le mérite du traitement passionné des enfants. Au jardin Fatoumata Sylla, rien ne manque pour faire des bébés de véritables « Anges » sur terre. Là-bas, pas trop de détails à négliger quand il s’agit des angelots. Tout pour faire vivre l’Eden.
Irrésistible après y avoir fait un tour, nous avons tendu notre micro au prédominant directeur de l’école, Issiaka Coulibaly, dont le travail est apprécié et félicité des parents d’élèves.
Dénonciateur : Pouvez-vous vous présenter s’il vous plait ?
Je me nomme Issiaka Coulibaly, je suis directeur de l’école Makan Kamara et du Jardin Fatoumata Sylla à Missabougou.
Pour quels défis l’école et le jardin ont ouvert leurs portes ?
L’école a été créée pour donner d’abord une réponse différente et efficiente aux maux dont l’école malienne est confrontée. Ensuite, après réflexion, nous avons estimé que les enfants du quartier parcourent des distances énormes pour rallier leurs écoles. Ce qui n’était pas de toutes les commodités ni pour les parents d’élèves, encore moins pour les apprenants qui, nous en sommes convaincus, sont en train de préparer leur futur et l’avenir de ce pays. Il faut donc camper tous les décors propices pour ce faire.
Comment aidez-vous ces écoliers à préparer leur avenir ?
- Coulibaly: D’abord, le corps enseignant. C’est cela l’armature de tout succès pour les enfants. Ils viennent à nous pour acquérir le savoir et nous avons l’obligation morale et le devoir républicain d’assurer aux apprenants un enseignement de qualité. Si c’est le contraire, je me demande quelle sera l’utilité de l’école. C’est pourquoi, après tant d’années de riche expérience, nous nous sommes inscrits dans la logique d’engager des enseignants de qualité ayant un parcours qui colle à l’enseignement et non par circonstance ou par besoin. Si vous constatez, nos enseignants recrutés sortent tous de l’institut de formation des maîtres (IFM). Et le résultat est là, depuis que nous les avons engagés, le résultat est élogieux : il y a eu un réel changement. Si tu vois que beaucoup parlent de l’école Makan Kamara, c’est parce que nous sommes démarqués d’un système peu rentable qui recrute le tout-venant pour enseigner aux les enfants. Ce qui n’est pas du tout bon. Nous avons des enseignants de qualité aux compétences étendues qui savent bien encadrer ces enfants. C’est pourquoi, à seulement deux ans que nous avons la 9èmeannée qui est une classe d’examen, le taux de réussite nous annonce un bel avenir.
Des difficultés ?
- Coulibaly: La difficulté majeure que nous avons, c’est de pouvoir donner une formation de qualité à des coûts très bien prenables. Vu que nous avons au maximum 25 élèves par classe pour le confort des élèves.
Et le jardin ? Coulibaly: Le jardin d’enfants « Fatoumata Sylla » est une création de 2011. Il comporte 3 sections : Petite, moyenne et grande. Nous avons quatre monitrices bien formées qui s’occupent des enfants avec amour et passion. Depuis que nous avons commencé, les gens ne font que commenter la formation de leurs enfants. Ils constatent au jour le jour l’épanouissement de leurs enfants à bas âge. Et cela est une réalité ici. Puisque, nous avons compris que l’avenir des futurs élèves et étudiants, commence dès le bas âge, il leur faut une formation de base très solide. Et chez nous, cela commence depuis le jardin. Nous avons des monitrices de qualité pour cela.
Leur tâche quotidienne ?
- Coulibaly: Les monitrices se présentent depuis 7 heures du matin. Ensuite, les accueille affectionné avec leurs protégés commencent. Après cela, la femme de ménage accompagne les enfants aux toilettes. Ensuite, les monitrices et les enfants s’en vont s’amuser un peu dans la cour assez grande et commode pour cela. Ils apprennent aux enfants les chansons, les récitations, les initient aux couleurs, aux chiffres et aux lettres, utilisent les jouets. De 8H à 11H.
Des Tarifs abordables ?
- Coulibaly : Oui, nos tarifs sont abordables. Ils sont de 15.000 FCFA pour les inscriptions au jardin. Cette somme comprend les frais de documentation pour les enfants et la mensualité fait 10 000 ce qui fait 90 000 l’an. Quant à l’école, au primaire l’inscription fait 12.500 FCFA la mensualité 10 000 F. Au deuxième cycle, c’est 15.000FCFA pour l’inscription, et la mensualité fait 11 000 Francs.
Les Perspectives ?
- Coulibaly : Cette année, comme tous les ans, nous avons envisagé beaucoup de choses. Nous voulons changer le système d’encadrement. Comme chaque année, nous innovons cette année, nous allons introduire l’anglais au niveau des deux cycles dont le primaire et le secondaire. Nous nous approchons d’un système pas tellement français, à caractère « français ». Cette année, nous voulons le succès total pour la satisfaction des parents. Surtout en classe d’examen. Pas de soucis ! Chez nous, la rentrée est déjà effective ! »
JB
Le Dénonciateur