Lors de sa réunion du 20 février dernier, le bureau de coordination de l”AEEM a pris la décision de quitter la commission de suivi et évaluation du "Pacte pour une école apaisée et performante.
Motif ? L”instance dirigeante des élèves et étudiants estimait que malgré son engagement de garantir la sérénité à l”école, des perturbateurs continuent, en toute impunité, de saboter ses efforts. Pour manifester son mécontentement, le bureau avait aussi décider d”appeler à la grève.
Mais il est revenu sur cette décision à la suite d”une rencontre, vendredi, avec la commission de suivi et d”évaluation du "Pacte pour une école apaisée et performante". "Nous ne sommes pas en grève. Toutes les écoles des différents ordres d”enseignement sont en classe. Nous avions déposé un préavis de grève il y a quelques temps mais nous sommes revenus sur notre décision à la suite de notre rencontre du vendredi 23 février 2007 avec la commission de suivi et d”évaluation du Pacte pour une école apaisée et performante". Le secrétaire général de l”AEEM, Mohamed Ibrahim Baby, dément donc catégoriquement la rumeur selon laquelle les élèves et étudiants observent une grève de 48 heures (hier et aujourd”hui).
Les griefs de l”AEEM sont imputables aux accrochages du 19 février à la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP). Ces remous ont occasionné des blessés et conduit l”administration provisoire à fermer la faculté (voir l”Essor du 22 février). L”instigateur de ces rixes, selon le secrétaire général de l”AEEM, n”est autre que Ousmane Diarra dit Gousno qu”il accuse aussi d”être à l”origine du débrayage de la semaine dernière dans certains établissements.
Après avoir vainement dénoncé les fauteurs de trouble, Baby et ses camarades ont fini par menacer de quitter la commission si les autorités ne réagissaient pas. A la rencontre de vendredi, la commission a donné des apaisements et prouvé qu”elle partageait les préoccupations du bureau de coordination sur les remous. Samedi, le bureau de coordination s”est réuni pour renoncer à quitter la commission et à faire grève.
Hier, à la FAST, à la Flash, à l”IUG, à l”Ensup, à l”école Mamadou Konaté, les cours se déroulaient normalement.
C. DIAWARA
L”Essor du 27-02-2007
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