École pacifique de N’Tabacoro : Evitons de confondre politique et l’éducation

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Pour exprimer leur raz-le-bol et prendre à témoin l’opinion nationale et internationale par rapport à la fermeture de l’Ecole Pacifique sise à la cité des 1552 logements de N’Tababcoro, par le Directeur du Centre d’Animation Pédagogique de Kalabancoro, les parents d’élèves ont organisé le samedi 13 février une marche pacifique allant du début de la rue 154 jusqu’au niveau de la dite Ecole. Les parents soutenus par leur enfants (élèves) s’indignent  de la fermeture de la dite école et exigent sa réouverture sans condition.

Il est injuste et incompréhensif de voir de voir une autorité scolaire fermer une école privée qui a été acquise et construite dans les règles de l’art suivant la règlementation en vigueur. « L’éducation de nos enfants, une priorité majeure » tel est le message que l’on pouvait apercevoir sur les banderoles des marcheurs. A l’absence du directeur empêché, son adjoint Youssouf Sanogo a accueilli leurs marcheurs. Il a indiqué que : « la situation nous dépasse. Cette école privée a été construite conformément à la loi. Nous disposons de tous les documents qui prouvent cela. Je ne comprends pas l’attitude du DCAP. Une autre solution devrait être pour envisager pour résoudre le problème d’école au lieu de priver d’autres enfants à être  encadrer. Le DCAP en fermant cette Ecole compromet aussi l’avenir des enfants. Ce problème  n’est pas une affaire d’école, mais c’est de la politique qui n’a  que des conséquences néfastes sur nos enfants.

Prenant la parole, le porte-parole des parents d’élèves de l’école Pacifique, Harouna Camara a fait savoir que cette marche est apolitique et n’est dirigée contre qui que ce soit. «  Nous voulons seulement que nos enfants aillent à l’école. Ce n’est pas de notre faute sil n ya pas pour le moment une école publique dans la cité. L’existence d’une école publique nous arrange tous. Mais, il ne faut pas mélanger les choses. Aujourd’hui, nous n’avons que ça pour ça comme école. Nous trouvons injuste l’attitude du DCAP. Fermer l’école n’est pas la solution. Où iront nos enfants. Nous ne méritons pas d’être victime d’un système. Les gens qui se disent d’une association dans la cité et qui empêchent nos enfants d’aller à l’école, doivent s’en prendre à l’Etat. Cette situation ne devrait pas nous pénaliser jusqu’à ce point, jusque ce n’est pas de notre faute s’il n’ya pas une école publique. C’est pourquoi nous nous sommes réunis pour réclamer la réouverture de l’école le lundi….. cette école est moins chère contrairement aux allégations mensongères qui circulent. Pour les 1ers cycles, le tarif mensuel est de 6000f CFA et pour les seconds cycles il est 7500Fcfa. Nous ne voulons aucune polémique. Déjà avoir une école dans la cité,est un luxe ; quelle soit privée ou publique. A défaut de l’école publique, il est bon de se contenter de l’école privée. Le droit d’exiger une école publique ne signifie pas d’empêcher les enfants d’aller étudier dans les écoles privées de la fermer. Cela est égoïste. La présence de cette école diminue les risques d’accidents des enfants qui n’auront pas l’obligation de traverser l’autoroute. J’interpelle l’Etat à prendre sa responsabilité. Evitons de confondre politique et l’éducation

Jean  Goita

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1 commentaire

  1. personne n'a parlé de politique ici, l'école est construite sur le site de la cité, s'ils avaient construit l'école en dehors de la cité même si la cotisation était de 2000 F personne n'allait parlé. La cité n'est pas faite pour construire une école privée de ce genre, nous reclamons une école publique.
    Tout le monde pensait que l'école allait être une école publique, à notre grande surprise on nous dit que c'est une école privée d'un operateur privé qu'on a jamais vu de nos yeux.
    Faites attention si vous ne comprenez pas les choses, personne n'est contre les enfants ni leurs parents on veut que les choses soient claires.
    Si l'école devient publique, les marcheurs vont être les premiers beneficiaires, ne mettent l'interêt personnel au dessus de l'interêt collectif.
    Si on accepte la réouverture il faut s'attendre à des choses que personne ne souhaite; à bon attendeur salut

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