École normale supérieure (Ensup) : Les enseignants en grève illimitée…

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Enseignement Supérieur : Les notes d’examen ‘’prises en otage’’ à l’ENSup !
Ecole Nationale Superieure (ENSUP) du Mali

Cette grève illimitée du syndicat des enseignants de l’École normale supérieure de Bamako (Ensup), vient après l’observation de 48 heures de grève du 2 et 3 décembre 2014, suivie par celle de 72 heures du 8 au 10 décembre passé. Sans succès. Les doléances restent insatisfaites.

 

Précisons d’entrée de jeu que l’ENSUP a démarré les cours tant bien que mal le 11 novembre 2014 pour les classes de 1ère, 2ème, 3ème et 4ème années de Professeurs d’Enseignement Fondamental (Pef) ainsi que la 2ème année de Professeurs d’Enseignement Secondaire (Pes). Les enseignants ont abandonné les amphis parce que leurs revendications n’ont  pas été satisfaites. Elles tournent autour de 4 points : la rénovation de tous les locaux de l’Ensup à la perspective du basculement dans le système LMD (Licence-Master-Doctorat) ; la tenue d’un conseil d’Administration au plus tard le 31 décembre 2014 ; le paiement immédiat et intégral des frais d’heures supplémentaires de l’année universitaire 2013-2014 ; le paiement immédiat et intégral des frais  de secrétariat et de correction des Examens et concours de l’année universitaire 2013-2014, (filières PES et PEF).

 

A préciser que cette décision de grève illimitée du Snesup vient après la saisine du Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique par une lettre (N°2014-037 Snesup-Ensup du 28 octobre 2014). Une correspondance dans laquelle le Comité syndical a informé le ministre sur l’état d’avancement du traitement des heures supplémentaires de cours de l’année 2013-2014 ; l’état de délabrement avancé des salles de classes et d’une bibliothèque inadaptée, de mobiliers de bureau vétustes et, pire, l’inexistence d’une connexion internet haut débit. Sans oublier les multiples tentatives restées vaines du comité syndical à trouver une issue heureuse et immédiate à l’amélioration des conditions de travail et au paiement desdits frais auprès de la Direction général de l’Ensup. Le syndicat décrie la non-tenue du conseil d’administration. Lequel est censé déterminer les axes stratégiques de la gestion financière et administrative.

 

Seydou Karamoko KONÉ  

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4 COMMENTAIRES

  1. Heiiiii les enseignants laissez nous en paix il n’y a pas d’argent d’argent dans la caisse. On a pas fini de rénover la résidence du president à sebeninkoro et à Koulouba, aussi nous n’avons pas fini de payer le prix de l’avion présidentiel. Le FMI nous dérange, il faut fermer ce trou. Cessez d’enseigner ça nous fera moins de bruit quelques jours et aussi un peu d’économie. Qui vous a demandé de corriger les feuilles et qui vous a demandé denseigner en dehors de vos heures si c’est pas par opportunisme. En tout cas c’est vos enfants si non nous là ils sont en Eurooopppe!!!!!!! nos bébés.

  2. Bravo au Comité SNESup-ENSup! Un comité engagé pour l’amélioration des conditions de vie (heures sup et frais d’examens) et de travail de cet établissement (infrastructures, Internet,…). Et cerise sur gâteau: la tenue du Conseil d’Administration en fin décembre, avec en vue la mise en place d’un outil de pilotage stratégique connu et suivi par tous. Excellent!
    Si les autres Comités des universités, de l’ENI-ABT et de l’IPR pouvaient développer les mêmes doléances, le système d’ens. sup. malien irait de l’avant.
    Je ne me réjouis point de la grève, mais des retombées positives de certaines crises qu’il faut nécessairement provoquer au Mali, en vue du CHANGEMENT. Objectif: mettre en place un Etat Mali puissant et bien gouverné. Agréable journée

  3. Et l’avenir de nos enfants dans tout sa déjà le niveau des élèves au mali n’est bon ajouter sa a des grèves interminable ces les fils des pauvres qui soufre sinon tout les enfants des hommes politique des cadres de la fonction public et les opérateurs économique sont à l’étranger pour leurs études pauvre mali

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